Un engagement financier pour Ariane 6
La France se réjouit d'avoir sécurisé une enveloppe de 340 millions d'euros par an pour couvrir les frais fixes d'Ariane 6 dès 2026. L'Allemagne, de son côté, s'est félicitée de l'ouverture à la concurrence annoncée pour la succession d'Ariane 6, envisagée dans une dizaine d'années. L'Italie, quant à elle, a assuré l'autonomie de son acteur national, Avio, fabricant des lanceurs Vega, qui se détache désormais de l'orbite commerciale d'Arianespace et bénéficie aussi d'une aide financière, bien que plus modeste.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie français, a exprimé sa satisfaction quant à cet accord, le percevant comme le présage d'une nouvelle ambition pour le secteur spatial européen au XXIᵉ siècle. Il voit dans cette entente un signal fort de l'engagement européen dans le domaine spatial, malgré les obstacles rencontrés au cours des derniers mois.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie français, a exprimé sa satisfaction quant à cet accord, le percevant comme le présage d'une nouvelle ambition pour le secteur spatial européen au XXIᵉ siècle. Il voit dans cette entente un signal fort de l'engagement européen dans le domaine spatial, malgré les obstacles rencontrés au cours des derniers mois.
Une exploration spatiale européenne à petits pas
Cet accord signifie également que l'ESA va commander 27 lanceurs Ariane supplémentaires, s'ajoutant aux 15 déjà commandés, portant le total à 42 unités. Cette commande dépasse le carnet de commandes d'Arianespace qui compte actuellement 28 lancements prévus pour Ariane 6. Cette confiance dans le marché du lanceur lourd européen est notamment renforcée par la perspective de la constellation européenne IRIS. En contrepartie, les industriels s'engagent à réduire les coûts du programme de 11% pour rester compétitifs.
Malgré les avancées notables dans le secteur des lanceurs, l'exploration spatiale demeure le parent pauvre de l'Europe. La plupart des États membres de l'ESA n'en font pas une priorité, et le budget alloué reste modeste. Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA, a proposé un concours limité à la fourniture d'un service de vaisseau-cargo réutilisable en orbite basse, avec un investissement de seulement 75 millions d'euros. Ce projet devrait se concrétiser d'ici à 2028 sans impacter les autres priorités du Programme-enveloppe européen d'exploration (E3P).
Malgré les avancées notables dans le secteur des lanceurs, l'exploration spatiale demeure le parent pauvre de l'Europe. La plupart des États membres de l'ESA n'en font pas une priorité, et le budget alloué reste modeste. Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA, a proposé un concours limité à la fourniture d'un service de vaisseau-cargo réutilisable en orbite basse, avec un investissement de seulement 75 millions d'euros. Ce projet devrait se concrétiser d'ici à 2028 sans impacter les autres priorités du Programme-enveloppe européen d'exploration (E3P).