Les lois Égalim : un progrès encore fragile
En début de semaine, un premier comité réunissant les acteurs de la chaîne agroalimentaire a mis en lumière la persistance de tensions dans les relations commerciales entre distributeurs, industriels et producteurs agricoles. Sous l’égide d’Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, et de Véronique Louwagie, ministre déléguée au Commerce, cette rencontre visait à évaluer l'impact des lois Égalim, conçues pour garantir une meilleure rémunération des agriculteurs.
Ces lois s’efforcent notamment de rendre « non négociable » le prix des matières premières agricoles utilisées dans les produits transformés, comme le lait ou le blé. Selon les ministres, les témoignages recueillis montrent une dynamique positive, avec davantage de transparence et une meilleure prise en compte des revenus agricoles lors des négociations. Cependant, l’État reste vigilant quant à l’application stricte de ces dispositions, prévoyant contrôles et sanctions en cas de non-respect.
Malgré ces avancées, le contexte économique tendu complique la donne. La hausse des coûts agricoles et industriels, combinée à des demandes tarifaires divergentes, accentue les désaccords entre les différentes parties. Selon le communiqué des ministères, « la guerre des prix » entre distributeurs et fournisseurs doit laisser place à une « création de valeur » commune.
Ces lois s’efforcent notamment de rendre « non négociable » le prix des matières premières agricoles utilisées dans les produits transformés, comme le lait ou le blé. Selon les ministres, les témoignages recueillis montrent une dynamique positive, avec davantage de transparence et une meilleure prise en compte des revenus agricoles lors des négociations. Cependant, l’État reste vigilant quant à l’application stricte de ces dispositions, prévoyant contrôles et sanctions en cas de non-respect.
Malgré ces avancées, le contexte économique tendu complique la donne. La hausse des coûts agricoles et industriels, combinée à des demandes tarifaires divergentes, accentue les désaccords entre les différentes parties. Selon le communiqué des ministères, « la guerre des prix » entre distributeurs et fournisseurs doit laisser place à une « création de valeur » commune.
Une échéance cruciale à l’horizon
L’organisme Pact’Alim, représentant les PME et entreprises de taille intermédiaire de l’alimentation, a exprimé ses inquiétudes quant aux pratiques de la grande distribution. D’après un sondage réalisé auprès de ses membres, 75 % des entreprises ont demandé des augmentations tarifaires moyennes de 3 %, mais se heurtent systématiquement à des exigences de baisse de 2 à 7,5 %. Cette situation illustre les fortes pressions exercées par les enseignes sur leurs fournisseurs, au détriment d’une juste rémunération des producteurs.
Comme chaque année, les négociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs doivent être finalisées avant le 1er mars. Ce calendrier, scruté par le monde agricole et les pouvoirs publics, sera déterminant pour assurer un équilibre économique entre les maillons de la chaîne. En attendant, un nouveau comité est prévu dans les semaines à venir pour poursuivre les efforts et apaiser les tensions.
Les ministres appellent l’ensemble des acteurs à faire preuve de responsabilité et à favoriser une collaboration constructive. Pour beaucoup, la réussite de cette démarche pourrait être un tournant pour stabiliser et pérenniser les relations dans le secteur agroalimentaire français.
Comme chaque année, les négociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs doivent être finalisées avant le 1er mars. Ce calendrier, scruté par le monde agricole et les pouvoirs publics, sera déterminant pour assurer un équilibre économique entre les maillons de la chaîne. En attendant, un nouveau comité est prévu dans les semaines à venir pour poursuivre les efforts et apaiser les tensions.
Les ministres appellent l’ensemble des acteurs à faire preuve de responsabilité et à favoriser une collaboration constructive. Pour beaucoup, la réussite de cette démarche pourrait être un tournant pour stabiliser et pérenniser les relations dans le secteur agroalimentaire français.