Une gestion opaque, un financement controversé
Dans son rapport publié le 15 avril 2025, Reclaim Finance reproche à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) un « manque de transparence » dans la gestion de son portefeuille. L’ONG fustige l’absence de publication sur les entreprises détenues, les votes en assemblée générale et les mandats confiés à des gestionnaires d’actifs externes. Ces derniers représenteraient 3% des actifs selon la CDC, mais sans liste publiée, cette estimation reste invérifiable.
Reclaim Finance estime que près de 10 milliards d’euros sont encore investis par la CDC dans des entreprises pétrolières et gazières, y compris celles poursuivant de nouveaux projets. L’ONG demande l’exclusion immédiate de ces sociétés, ainsi qu’une révision des critères imposés aux gestionnaires de portefeuille. Elle appelle à une ligne rouge sur l’expansion fossile.
Reclaim Finance estime que près de 10 milliards d’euros sont encore investis par la CDC dans des entreprises pétrolières et gazières, y compris celles poursuivant de nouveaux projets. L’ONG demande l’exclusion immédiate de ces sociétés, ainsi qu’une révision des critères imposés aux gestionnaires de portefeuille. Elle appelle à une ligne rouge sur l’expansion fossile.
Une défense ferme mais des arguments contestés
Dans sa réponse officielle du 14 avril, la CDC rejette les accusations de l’ONG, dénonçant une « grille d’analyse simpliste ». Elle affirme avoir mobilisé 100 milliards d’euros sur cinq ans pour financer la transition écologique. Elle préfère influencer les entreprises via un dialogue actionnarial plutôt que par l’exclusion.
La CDC soutient que son exposition aux énergies fossiles reste inférieure à 5 milliards d’euros. Elle refuse cependant de publier ses portefeuilles au nom de la confidentialité stratégique. Ce refus contraste avec les pratiques d’autres investisseurs publics européens, renforçant les critiques sur l’opacité de sa gouvernance climatique.
La CDC soutient que son exposition aux énergies fossiles reste inférieure à 5 milliards d’euros. Elle refuse cependant de publier ses portefeuilles au nom de la confidentialité stratégique. Ce refus contraste avec les pratiques d’autres investisseurs publics européens, renforçant les critiques sur l’opacité de sa gouvernance climatique.