Les véhicules électriques, un marché sous haute tension
La Commission européenne a frappé fort en imposant des tarifs allant jusqu'à 38,1% sur certains fabricants de véhicules électriques chinois, tels que SAIC, tandis que d'autres, comme BYD, subiront des tarifs de 17,4%. À une condition près : si échouent les pourparlers avec le gouvernement chinois, accusé par la Commission européenne d'octroyer à ses véhicules électriques un avantage injustifié sur le marché européen en subventionnant ses constructeurs automobiles. À noter que ces tarifs s'ajoutent à une taxe d'importation existante de 10%.
Cette décision, annoncée suite à une enquête anti-subvention, vise à rééquilibrer le jeu face à des pratiques jugées déloyales par l'Europe. En effet, les tarifs douaniers maximaux visent les constructeurs automobiles ayant choisi de ne pas coopérer avec la Commission européeene dans le cadre de son enquête, lancée en octobre 2023.
Cette décision, annoncée suite à une enquête anti-subvention, vise à rééquilibrer le jeu face à des pratiques jugées déloyales par l'Europe. En effet, les tarifs douaniers maximaux visent les constructeurs automobiles ayant choisi de ne pas coopérer avec la Commission européeene dans le cadre de son enquête, lancée en octobre 2023.
Une réponse stratégique face aux subventions chinoises
La Commission a en effet identifié diverses aides étatiques chinoises, incluant des prêts à taux bonifiés et des exemptions de TVA, qui biaisent la compétition. La mise en place de ces tarifs, qui doit encore être approuvée par un vote des États membres en novembre, pourrait toutefois s'avérer controversée.
Des pays comme l'Allemagne et la Hongrie, où des investissements importants ont été réalisés par des entreprises comme BYD, pourraient s'opposer à ces mesures. La décision finale cherchera à équilibrer la protection de l'industrie locale et les risques d'un conflit commercial majeur, reflétant les divisions internes au sein de l'UE et la complexité de ses relations commerciales avec la Chine. Les ventes de véhicules électriques chinois ont connu une croissance exponentielle, passant de 57.000 unités en 2020 à plus de 437.000 en 2023, soulignant l'urgence de ces mesures pour les producteurs européens qui peinent à rivaliser.
Des pays comme l'Allemagne et la Hongrie, où des investissements importants ont été réalisés par des entreprises comme BYD, pourraient s'opposer à ces mesures. La décision finale cherchera à équilibrer la protection de l'industrie locale et les risques d'un conflit commercial majeur, reflétant les divisions internes au sein de l'UE et la complexité de ses relations commerciales avec la Chine. Les ventes de véhicules électriques chinois ont connu une croissance exponentielle, passant de 57.000 unités en 2020 à plus de 437.000 en 2023, soulignant l'urgence de ces mesures pour les producteurs européens qui peinent à rivaliser.