Véhicules d’occasion : même par rapport à 2019, les immatriculations sont en recul
En 2022, le marché du véhicule d’occasion a enregistré son plus mauvais résultat depuis 2000. En 2021 déjà, l’augmentation des prix, combinée à une offre peu abondante, avait causé un certain ralentissement du marché. Ensuite, en 2022, la crise énergétique a encore fait chuter le nombre d’immatriculations : -14,1% par rapport à 2021. Même par rapport à 2019, les immatriculations sont en recul (-11,2%), révèle le site AutoScout24 France, un grand acteur du marché des véhicules d’occasion. En 2022, 6.657.001 véhicules neufs et d’occasion ont été immatriculés, contre 7.991.505 en 2019, soit un « déficit » de 1.334.504 unités, a calculé AutoScout24.
Le segment des très jeunes occasions (1 an et moins) est en net repli avec une perte de -34,3% en volume et -23,6% en part de marché en raison du manque d'offres. Il ne représente en 2022 que 12,8% des parts de marché. Les jeunes occasions (2 à 5 ans) se portent nettement mieux : elles représentent 27% de parts de marché… même si le volume chute de 15,9%. C’est donc sur les véhicules plus âgés (11-15 ans ainsi que les 16 ans et plus) que se reporte la demande : elle est en hausse respectivement de 4,8% et de 17%.
Le segment des très jeunes occasions (1 an et moins) est en net repli avec une perte de -34,3% en volume et -23,6% en part de marché en raison du manque d'offres. Il ne représente en 2022 que 12,8% des parts de marché. Les jeunes occasions (2 à 5 ans) se portent nettement mieux : elles représentent 27% de parts de marché… même si le volume chute de 15,9%. C’est donc sur les véhicules plus âgés (11-15 ans ainsi que les 16 ans et plus) que se reporte la demande : elle est en hausse respectivement de 4,8% et de 17%.
Sur le marché du véhicule neuf, aussi, les ventes sont en baisse
S’agissant des marques, c’est Renault et Peugeot qui tiennent le podium, avec respectivement 19,1% et 17,7%, devant Citroën (11,3%), Volkswagen (7,7%), BMW (4,3%), Audi (4,3%) et Mercedes (4,1%). Les véhicules diesel restent majoritaires (2.684.396 unités), l’écart étant de 600.000 avec les véhicules essence. Les véhicules hybrides, quant à eux, restent loin devant les électriques (233.508 contre 71.395).
Si l’on déplore le piètre état du marché des véhicules d’occasion, il faut savoir que le marché du véhicule neuf, non plus, ne se porte pas bien. D’après les dernières données de PFA (la Plateforme Automobile), en 2022 les ventes sur l’ensemble de l’année ont chuté de 7,8% par rapport à 2021, avec un total de 1,529 million de voitures neuves vendues sur l’année. Et si l’on regarde le ratio véhicules d’occasion / véhicules neufs, il n’a que très peu évolué : en 2022, il s’est vendu 3,4 véhicules d'occasion pour 1 neuf (contre 3,6 en 2021 et 2,19 en 2019).
Si l’on déplore le piètre état du marché des véhicules d’occasion, il faut savoir que le marché du véhicule neuf, non plus, ne se porte pas bien. D’après les dernières données de PFA (la Plateforme Automobile), en 2022 les ventes sur l’ensemble de l’année ont chuté de 7,8% par rapport à 2021, avec un total de 1,529 million de voitures neuves vendues sur l’année. Et si l’on regarde le ratio véhicules d’occasion / véhicules neufs, il n’a que très peu évolué : en 2022, il s’est vendu 3,4 véhicules d'occasion pour 1 neuf (contre 3,6 en 2021 et 2,19 en 2019).