Un millier de banques analysées
C’est une nouvelle qui risque d’en inquiéter plus d’un. Une banque sur trois pourrait fermer ses portes si la conjoncture économique venait à se retourner. C’est le résultat d’une étude menée par le cabinet de conseil McKinsey qui montre une certaine fébrilité du secteur bancaire.
En effet, une grande partie des banques serait d’une faible rentabilité avec un taux de seulement 1,6%, contre environ 16% pour les établissements les plus solides. Le cabinet a analysé un millier de banques dans le monde et en a conclu que 354 d’entre elles seraient menacées de disparition en cas d’inversement de la conjoncture.
En effet, une grande partie des banques serait d’une faible rentabilité avec un taux de seulement 1,6%, contre environ 16% pour les établissements les plus solides. Le cabinet a analysé un millier de banques dans le monde et en a conclu que 354 d’entre elles seraient menacées de disparition en cas d’inversement de la conjoncture.
La faute aux taux faibles
C’est principalement dans les pays développés d’Asie que 40% des banques pourraient fermer, tandis qu’en Europe de l’Ouest, elles sont 37%. La faute aux taux faibles, voire négatifs qui pèsent sur les revenus des banques qui doivent miser sur les volumes en octroyant massivement des prêts. Une stratégie très risquée qui dépend de la conjoncture.
Et justement, la conjoncture actuelle n’est pas au mieux. Le Fonds monétaire international (FMI) vient de revoir à la baisse ses prévisions pour l’année 2019. Le PIB mondial ne serait plus qu’à 3%. En cas de renversement avéré de la conjoncture, les incidents de paiement pourraient se multiplier, fragilisant les banques les moins solides.
Et justement, la conjoncture actuelle n’est pas au mieux. Le Fonds monétaire international (FMI) vient de revoir à la baisse ses prévisions pour l’année 2019. Le PIB mondial ne serait plus qu’à 3%. En cas de renversement avéré de la conjoncture, les incidents de paiement pourraient se multiplier, fragilisant les banques les moins solides.
