Suppressions de postes et fermetures de magasins chez Auchan
Le projet présenté par Auchan prévoit la suppression de 2.389 postes, affectant principalement ses magasins et ses sièges. Parmi les mesures annoncées, l’arrêt des livraisons à domicile entraînera 224 suppressions de postes, tandis que la fermeture d'une dizaine de points de vente, jugés non rentables, devrait éliminer 466 emplois. Trois hypermarchés situés à Clermont-Ferrand, Woippy et Bar-le-Duc, ainsi qu’un supermarché à Aurillac, figurent parmi les établissements concernés.
En parallèle, le groupe envisage de limiter les licenciements secs en proposant des mesures d’accompagnement pour les salariés, notamment des formations de reconversion et des congés de reclassement. Ce plan de restructuration s'accompagne de la création de 114 postes dans le secteur du « drive » et de 205 nouveaux emplois dans les fonctions supports, tentant ainsi de compenser partiellement les pertes.
Longtemps vu comme un modèle social au sein de la galaxie Mulliez, propriétaire également de Leroy Merlin et Decathlon, Auchan souffre aujourd’hui de plusieurs facteurs défavorables. Sa part de marché, désormais à 9,1 %, peine à rivaliser avec des concurrents tels que Leclerc (24,1 %) et Carrefour (21,4 %), qui affichent des coûts et des prix plus compétitifs. Cette position affaiblie, accentuée par une stratégie tardive de partenariat avec Intermarché pour renforcer son pouvoir d’achat, limite les marges de manœuvre d’Auchan face aux géants du secteur.
En parallèle, le groupe envisage de limiter les licenciements secs en proposant des mesures d’accompagnement pour les salariés, notamment des formations de reconversion et des congés de reclassement. Ce plan de restructuration s'accompagne de la création de 114 postes dans le secteur du « drive » et de 205 nouveaux emplois dans les fonctions supports, tentant ainsi de compenser partiellement les pertes.
Longtemps vu comme un modèle social au sein de la galaxie Mulliez, propriétaire également de Leroy Merlin et Decathlon, Auchan souffre aujourd’hui de plusieurs facteurs défavorables. Sa part de marché, désormais à 9,1 %, peine à rivaliser avec des concurrents tels que Leclerc (24,1 %) et Carrefour (21,4 %), qui affichent des coûts et des prix plus compétitifs. Cette position affaiblie, accentuée par une stratégie tardive de partenariat avec Intermarché pour renforcer son pouvoir d’achat, limite les marges de manœuvre d’Auchan face aux géants du secteur.
Des coûts élevés et une image à redéfinir
La prédominance des hypermarchés, historiquement le pilier de l’enseigne, accentue cette vulnérabilité. Alors que les habitudes de consommation évoluent vers des formats plus petits et de proximité, Auchan se retrouve désavantagé avec ses 161 grands hypermarchés. La direction prévoit désormais de réduire la taille de ces magasins pour s’aligner sur le format plus restreint adopté par ses rivaux, mais le groupe accuse un retard dans cette adaptation.
En raison de sa structure de coûts, Auchan se place également en mauvaise posture dans la guerre des prix. Alors que ses concurrents affichent des indices de prix plus attractifs, la chaîne nordiste se positionne à un niveau peu compétitif, freinant son attractivité auprès des consommateurs. Pour remédier à cette situation, la direction prévoit de réinjecter les économies issues de son plan de restructuration dans une baisse des prix.
Les pertes d’Auchan, qui s’élèvent à près d’un milliard d’euros sur les six premiers mois de 2024, traduisent les défis auxquels le groupe doit faire face. L’inflation des coûts alimentaires et l'évolution du marché de la grande distribution ont accéléré ce besoin de transformation. Avec l'arrivée récente de Guillaume Darrasse à sa tête, premier dirigeant externe à la famille Mulliez, le groupe espère bénéficier d’une nouvelle dynamique pour entamer ce virage stratégique.
En raison de sa structure de coûts, Auchan se place également en mauvaise posture dans la guerre des prix. Alors que ses concurrents affichent des indices de prix plus attractifs, la chaîne nordiste se positionne à un niveau peu compétitif, freinant son attractivité auprès des consommateurs. Pour remédier à cette situation, la direction prévoit de réinjecter les économies issues de son plan de restructuration dans une baisse des prix.
Les pertes d’Auchan, qui s’élèvent à près d’un milliard d’euros sur les six premiers mois de 2024, traduisent les défis auxquels le groupe doit faire face. L’inflation des coûts alimentaires et l'évolution du marché de la grande distribution ont accéléré ce besoin de transformation. Avec l'arrivée récente de Guillaume Darrasse à sa tête, premier dirigeant externe à la famille Mulliez, le groupe espère bénéficier d’une nouvelle dynamique pour entamer ce virage stratégique.