Un chèque pour faciliter l'accès aux fruits et aux légumes
C'est à l'occasion du salon de l'agriculture, qui se tient actuellement à Paris, que l'Interfel propose cette mesure visant à dynamiser la consommation de fruits et de légumes en France. Il s'agit d'un dispositif de chèques « fruits et légumes » pour les populations en grande difficulté, qui leur permettrait d'avoir accès à ces produits chaque jour. Un chèque qui s'accompagnerait de cours de cuisine : « Plusieurs programmes de ce type ont déjà fait leurs preuves dans d’autres pays », explique l'interprofession qui rappelle la recommandation faite par les instances internationales et nationales de santé : « nous devons accroitre la consommation quotidienne de fruits et légumes frais pour atteindre 400 grammes par jour et par personne ce qui correspond à cinq fruits et légumes ».
Cet objectif de santé publique « n'est pas atteint », déplore les professionnels. En particulier au sein des ménages défavorisés qui représentent 20% de la population. La moitié des personnes qui gagnent moins de 1 200 euros mensuel ne peut manger de fruits et légumes quotidiennement. C'est aussi le cas pour 39% des ménages gagnant entre 1 200 et 2 000 euros par mois, selon le 12ème baromètre annuel sur la pauvreté du Secours populaire.
Cet objectif de santé publique « n'est pas atteint », déplore les professionnels. En particulier au sein des ménages défavorisés qui représentent 20% de la population. La moitié des personnes qui gagnent moins de 1 200 euros mensuel ne peut manger de fruits et légumes quotidiennement. C'est aussi le cas pour 39% des ménages gagnant entre 1 200 et 2 000 euros par mois, selon le 12ème baromètre annuel sur la pauvreté du Secours populaire.
Pour une meilleure éducation aux fruits et légumes
Au delà du chèque dont le montant et les modalités d'attribution restent à déterminer, Interfel interpelle également les pouvoirs publics sur la « perte de savoir faire culinaire » qui entraîne la sous consommation des fruits et légumes. Notamment chez les jeunes générations dont les comportements alimentaires contribuent au développement de l'obésité : « On compte aujourd’hui en France près de 17% des enfants de 6 à 17 ans touchés par l’obésité ».
C'est la raison pour laquelle les professionnels souhaitent la mise en œuvre d'une politique d’éducation pour apprendre aux jeunes à préparer et cuisiner les fruits et légumes frais, avec notamment des cours de cuisine à l’école. L'interprofession s'engage d'ailleurs à soutenir « toutes les initiatives » qui seront prises par les pouvoirs publics dans ce domaine.
C'est la raison pour laquelle les professionnels souhaitent la mise en œuvre d'une politique d’éducation pour apprendre aux jeunes à préparer et cuisiner les fruits et légumes frais, avec notamment des cours de cuisine à l’école. L'interprofession s'engage d'ailleurs à soutenir « toutes les initiatives » qui seront prises par les pouvoirs publics dans ce domaine.
