Télétravail : globalement, le retour est positif
Pour un grand nombre de Français, le confinement a été l’occasion d’essayer pour la première fois le télétravail. Manifestement, tant les chefs d’entreprise que les salariés ont apprécié l’expérience. Selon un sondage réalisé par la société Pegasystems, 77% des dirigeants d’entreprise estiment que le télétravail a été efficace. 67% des patrons ont même fait part d’une productivité en hausse. S’agissant des salariés, un autre sondage, réalisé par la société Kandu, nous apprend que 89,2% d’entre eux aimeraient pouvoir faire davantage de télétravail, régulièrement (45,9%) ou occasionnellement (43,2%). Seuls 2,7% des salariés déclarent ne pas aimer le télétravail dans l'absolu.
Cet enthousiasme est partagé en particulier par les cadres. Un sondage IFOP pour Securex révélait en avril 2020 que parmi les cadres en télétravail depuis le début du confinement, 70% souhaitaient pouvoir continuer à télétravailler même après le confinement. Et parmi les cadres pour qui le confinement a été l’occasion d’expérimenter pour la première fois le télétravail, 48% souhaitaient poursuivre la pratique.
Cet enthousiasme est partagé en particulier par les cadres. Un sondage IFOP pour Securex révélait en avril 2020 que parmi les cadres en télétravail depuis le début du confinement, 70% souhaitaient pouvoir continuer à télétravailler même après le confinement. Et parmi les cadres pour qui le confinement a été l’occasion d’expérimenter pour la première fois le télétravail, 48% souhaitaient poursuivre la pratique.
Incertitude sur les frais engagés et échanges informels qui manquent
Il n’empêche que le télétravail a fait émerger des problèmes que les dirigeants d’entreprises n’avaient jamais eu l’occasion d’envisager avant, parmi lesquels la prise en charge des frais engagés pour travailler de chez soi (électricité, abonnement Internet, chauffage…). Selon un sondage réalisé par SAP Concur, 69% des salariés ayant télétravaillé pendant le confinement ne savent pas si leur employeur prendra en charge ce type de dépenses. S’y ajoutent 21% des salariés qui font savoir qu’ils ne peuvent pas soumettre de frais du tout.
Au-delà de cet aspect financier, il s’avère que c’est le fait même de ne pas être physiquement présent dans un même local qui porte quelque peu préjudice à l’efficacité du travail. Interrogés par Kandu sur ce qui leur manque le plus lorsqu’ils travaillent de chez eux, une grande majorité des salariés (64,9%) ont ainsi répondu que c’était les échanges et les moments collectifs (« les échanges spontanés avec les collègues, mais aussi l'ambiance en général », « les discussions avec les collègues et toutes les explications que l'on en retire » ou encore « les conversations "off" avec les collègues ou les clients, très importantes dans [leur] métier, mais impossibles en télétravail »).
Au-delà de cet aspect financier, il s’avère que c’est le fait même de ne pas être physiquement présent dans un même local qui porte quelque peu préjudice à l’efficacité du travail. Interrogés par Kandu sur ce qui leur manque le plus lorsqu’ils travaillent de chez eux, une grande majorité des salariés (64,9%) ont ainsi répondu que c’était les échanges et les moments collectifs (« les échanges spontanés avec les collègues, mais aussi l'ambiance en général », « les discussions avec les collègues et toutes les explications que l'on en retire » ou encore « les conversations "off" avec les collègues ou les clients, très importantes dans [leur] métier, mais impossibles en télétravail »).