Les taux d’usure : une protection contre le surendettement
La responsabilité de fixer le taux d’usure incombe à la Banque de France, gardienne de la stabilité financière. Plafond légal des taux de crédit, le taux d’usure est calculé sur la base des taux pratiqués par les banques durant les trois mois précédents. Son objectif ? Protéger l'emprunteur contre le surendettement, en encadrant notamment les frais des prêts immobiliers et le taux d’endettement des ménages.
En 2023, une mesure exceptionnelle avait été adoptée : la révision mensuelle des taux d'usure. Cette décision, prise pour s'adapter au resserrement rapide de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne (BCE), a permis aux banques de mieux accompagner la hausse des taux d'intérêt. En janvier 2024, le taux d'usure pour les prêts immobiliers de plus de 20 ans atteindra 6,29%, un nouveau record.
En 2023, une mesure exceptionnelle avait été adoptée : la révision mensuelle des taux d'usure. Cette décision, prise pour s'adapter au resserrement rapide de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne (BCE), a permis aux banques de mieux accompagner la hausse des taux d'intérêt. En janvier 2024, le taux d'usure pour les prêts immobiliers de plus de 20 ans atteindra 6,29%, un nouveau record.
Les taux d’usure redeviennent trimestriels
Qu'adviendra-t-il en 2024 ? La Banque de France a annoncé un retour à la révision trimestrielle des taux d'usure. Cette décision s'inscrit dans un contexte de stabilisation des taux d'intérêt, avec la Banque centrale européenne (BCE) qui maintient ses taux directeurs entre 4,25% et 4,75%. La perspective d'une baisse des taux de crédit se dessine également. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a exprimé son optimisme quant à une désinflation générale et une possible baisse des taux de la BCE, ce qui influencerait positivement les taux de crédit.
Le retour du calcul trimestriel et non mensuel pour le taux d’usure pourrait changer une nouvelle fois la dynamique du marché immobilier en France. En 2023, une baisse des transactions immobilières a été observée, avec une chute de 16,6% par rapport à 2022. Pour redynamiser le marché, des experts suggèrent une baisse des prix de l'immobilier, baisse qui pourrait commencer sérieusement en 2024.
Le retour du calcul trimestriel et non mensuel pour le taux d’usure pourrait changer une nouvelle fois la dynamique du marché immobilier en France. En 2023, une baisse des transactions immobilières a été observée, avec une chute de 16,6% par rapport à 2022. Pour redynamiser le marché, des experts suggèrent une baisse des prix de l'immobilier, baisse qui pourrait commencer sérieusement en 2024.