Des contrôles rigoureux pour des jouets souvent défaillants
Chaque année, les laboratoires de la DGCCRF testent des centaines de jouets pour s’assurer de leur conformité aux normes de sécurité. Les produits sont examinés sous toutes leurs coutures : solidité des éléments amovibles, accessibilité aux petites pièces, résistance aux chocs, inflammabilité et composition chimique. Ces tests reproduisent les gestes qu’un enfant pourrait effectuer, comme tirer sur le nez d’une peluche ou cogner une voiturette contre un obstacle.
En 2023, sur 700 jouets analysés, 19 % ont été jugés dangereux. Les défauts constatés sont variés : pièces détachables risquant d’être avalées, accès au rembourrage des peluches, composants toxiques ou encore cordons pouvant entraîner une strangulation. Les jouets non conformes, après analyse, font l’objet de rappels et de retraits pour prévenir tout accident.
En parallèle, les chiffres montrent une augmentation du nombre de jouets détruits, passant de 184.000 en 2022 à 225.000 en 2023. Une hausse liée à des contrôles renforcés et à un meilleur ciblage des produits suspects, en particulier ceux issus du commerce en ligne.
Les jouets vendus sur les places de marché en ligne se révèlent particulièrement problématiques. Lors des contrôles effectués en 2023, près de 80 % des produits testés sur ces plateformes étaient non conformes, et plus d’un tiers présentaient un danger réel pour les enfants. Ce constat, bien que lié au ciblage précis des produits suspects, met en lumière la fragilité de certains canaux de distribution.
En 2023, sur 700 jouets analysés, 19 % ont été jugés dangereux. Les défauts constatés sont variés : pièces détachables risquant d’être avalées, accès au rembourrage des peluches, composants toxiques ou encore cordons pouvant entraîner une strangulation. Les jouets non conformes, après analyse, font l’objet de rappels et de retraits pour prévenir tout accident.
En parallèle, les chiffres montrent une augmentation du nombre de jouets détruits, passant de 184.000 en 2022 à 225.000 en 2023. Une hausse liée à des contrôles renforcés et à un meilleur ciblage des produits suspects, en particulier ceux issus du commerce en ligne.
Les jouets vendus sur les places de marché en ligne se révèlent particulièrement problématiques. Lors des contrôles effectués en 2023, près de 80 % des produits testés sur ces plateformes étaient non conformes, et plus d’un tiers présentaient un danger réel pour les enfants. Ce constat, bien que lié au ciblage précis des produits suspects, met en lumière la fragilité de certains canaux de distribution.
Des recommandations pour des achats plus sûrs
Les distributeurs non spécialisés, souvent présents sur les sites d’e-commerce, sont pointés du doigt pour leur manque de vigilance. Contrairement aux grandes enseignes, ces vendeurs respectent moins scrupuleusement les normes européennes en vigueur. Les parents sont ainsi exposés à des produits de moindre qualité, parfois dépourvus du marquage « CE », pourtant obligatoire pour garantir la conformité aux exigences de sécurité.
Pour limiter les risques, la DGCCRF rappelle aux consommateurs de vérifier systématiquement la présence du marquage « CE » sur les jouets. Ce label, inscrit sur l’emballage ou le produit, atteste que celui-ci a été conçu conformément aux normes européennes. L’étiquetage doit également mentionner l’âge minimum recommandé et indiquer les précautions d’utilisation.
Il est conseillé d’éviter les jouets contenant des pièces facilement détachables, les peintures susceptibles de s’écailler ou les mécanismes pliants qui peuvent pincer les doigts. Une attention particulière doit être portée aux produits nécessitant des piles, dont les compartiments doivent être solidement fermés pour éviter tout risque d’ingestion.
À l’approche des fêtes, période propice aux achats de jouets, ces recommandations prennent tout leur sens. Les contrôles effectués chaque année démontrent que la vigilance reste de mise, notamment sur les plateformes de vente en ligne. Grâce aux actions menées par la Répression des fraudes, des milliers de produits défectueux sont retirés du marché, contribuant ainsi à la sécurité des plus jeunes.
Pour limiter les risques, la DGCCRF rappelle aux consommateurs de vérifier systématiquement la présence du marquage « CE » sur les jouets. Ce label, inscrit sur l’emballage ou le produit, atteste que celui-ci a été conçu conformément aux normes européennes. L’étiquetage doit également mentionner l’âge minimum recommandé et indiquer les précautions d’utilisation.
Il est conseillé d’éviter les jouets contenant des pièces facilement détachables, les peintures susceptibles de s’écailler ou les mécanismes pliants qui peuvent pincer les doigts. Une attention particulière doit être portée aux produits nécessitant des piles, dont les compartiments doivent être solidement fermés pour éviter tout risque d’ingestion.
À l’approche des fêtes, période propice aux achats de jouets, ces recommandations prennent tout leur sens. Les contrôles effectués chaque année démontrent que la vigilance reste de mise, notamment sur les plateformes de vente en ligne. Grâce aux actions menées par la Répression des fraudes, des milliers de produits défectueux sont retirés du marché, contribuant ainsi à la sécurité des plus jeunes.
