Encore des pertes au premier semestre
La crise sanitaire n'a pas été tendre pour la SNCF, qui a multiplié les pertes depuis l'an dernier. En 2020, l'entreprise avait ainsi enregistré des pertes à hauteur de 3 milliards d'euros, compensées par la manne publique qui avait alors recapitaliser le groupe à hauteur de 4 milliards. Au premier semestre 2021, la SNCF accuse une fois encore des pertes de 780 millions d'euros. Mais le PDG Jean-Pierre Farrandou l'affirme : la SNCF est en « situation de rebond ».
Au Figaro, le dirigeant explique que le troisième confinement du printemps a eu un impact important, d'où les pertes du premier semestre. « Je crains que nous ne soyons encore en pertes cette année en raison du troisième confinement », explique-t-il. Mais à ce stade, il ne demandera pas l'aide de l'État. Pour faire face aux dépenses courantes, l'entreprise va emprunter l'équivalent de son déficit.
Au Figaro, le dirigeant explique que le troisième confinement du printemps a eu un impact important, d'où les pertes du premier semestre. « Je crains que nous ne soyons encore en pertes cette année en raison du troisième confinement », explique-t-il. Mais à ce stade, il ne demandera pas l'aide de l'État. Pour faire face aux dépenses courantes, l'entreprise va emprunter l'équivalent de son déficit.
Les bonnes affaires de l'entreprise
La SNCF a la chance de posséder dans son giron le spécialiste de la logistique, Geodis, qui « fait partie des gagnants de la crise », souligne Jean-Pierre Farandou. « Quand le poumon du TGV est un peu enrhumé, le poumon de la logistique fonctionne bien et ça fait respirer le groupe. Cela nous a permis d’amortir l’effet de la crise ». Par ailleurs, le désendettement suit son cours : la vente du loueur de wagons de fret Ermewa, « qui n'était pas un actif stratégique », a permis d'encaisser 3,2 milliards d'euros.
Les plans d'économies mis en place ces dernières années portent également leurs fruits, le nombre d'employés va ainsi baisser de 1,5% à 2% en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite. Et certains investissements ont été repoussés à plus tard, comme l'informatique ou le matériel roulant. Tout cela mis ensemble devrait permettre à la SNCF d'atteindre l'équilibre financier l'année prochaine, pour peu que l'entreprise développe son chiffre d'affaires. « On ne sera pas très loin de revenir en 2022 au niveau d’avant le Covid ».
Les plans d'économies mis en place ces dernières années portent également leurs fruits, le nombre d'employés va ainsi baisser de 1,5% à 2% en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite. Et certains investissements ont été repoussés à plus tard, comme l'informatique ou le matériel roulant. Tout cela mis ensemble devrait permettre à la SNCF d'atteindre l'équilibre financier l'année prochaine, pour peu que l'entreprise développe son chiffre d'affaires. « On ne sera pas très loin de revenir en 2022 au niveau d’avant le Covid ».