(c) Shutterstock/EconomieMatin
Les chiffres sont clairs et malheureusement pour Abe, ils représentent aussi une défaite personnelle. La croissance a chuté de 0,4% au troisième trimestre, soit 1,6% sur les douze derniers mois. Au deuxième trimestre, le PIN avait déjà reculé d'un sévère 7,3%. Le Japon est donc de nouveau en récession.
En cause : la hausse de la TVA, pourtant relativement modeste, passée de 5% à 8% au 1er avril. La machine économique du pays continue donc de payer les conséquences de cette augmentation décidée par le gouvernement afin de réduire la dette colossale du pays. Autant dire que l'opération a connu un fiasco d'envergure, le moteur de la consommation ayant soudainement cesser de produire ses effets.
Pourtant, ce n'est pas une première dans l'histoire : les Japonais apprécient peu qu'on augmente les impôts. Déjà en 1987, une hausse de la TVA avait plongé le pays dans la récession… De fait, il est plus que probable qu'une deuxième augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée, prévue l'année prochaine, soit finalement repoussée à 2017. La TVA devrait à cette occasion s'établir à 10%.
Shinzo Abe va devoir trouver les moyens de relancer la croissance, tout en réduisant des déficits abyssaux. Une martingale qui sera difficile à trouver.
En cause : la hausse de la TVA, pourtant relativement modeste, passée de 5% à 8% au 1er avril. La machine économique du pays continue donc de payer les conséquences de cette augmentation décidée par le gouvernement afin de réduire la dette colossale du pays. Autant dire que l'opération a connu un fiasco d'envergure, le moteur de la consommation ayant soudainement cesser de produire ses effets.
Pourtant, ce n'est pas une première dans l'histoire : les Japonais apprécient peu qu'on augmente les impôts. Déjà en 1987, une hausse de la TVA avait plongé le pays dans la récession… De fait, il est plus que probable qu'une deuxième augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée, prévue l'année prochaine, soit finalement repoussée à 2017. La TVA devrait à cette occasion s'établir à 10%.
Shinzo Abe va devoir trouver les moyens de relancer la croissance, tout en réduisant des déficits abyssaux. Une martingale qui sera difficile à trouver.