Coupe claire dans les effectifs en France
Ce mardi 16 juin se tenait un comité central social et économique (CCSE) à Boulogne-Billancourt. L'entreprise a donné des détails sur les 4.600 suppressions de postes annoncées en France : 2.100 postes toucheront les activités de production, 1.500 l'ingénierie, 1.000 dans les fonctions support. Le constructeur automobile emploie 180.000 salariés dans le monde, dont 48.000 en France (17.300 sur les lignes de production, 8.900 dans l'ingénierie et 6.600 dans les fonctions support). Le groupe ne veut pas de licenciements secs, c'est pourquoi il va mettre en place des mesures de reconversion, de mobilité interne ainsi que des départs volontaires.
En mai dernier, Renault avait présenté un plan d'économies visant à atteindre deux milliards d'euros dans les trois prochaines années. Des économies qui passent donc par des suppressions de postes, la France supportant un tiers de l'effort mondial. Si les pertes d'emplois dans la production pèsent le plus lourd, le groupe n'a pas épargné l'ingénierie : c'est d'ailleurs dans cette activité que les économies à réaliser sont les plus importantes (800 millions d'euros).
En mai dernier, Renault avait présenté un plan d'économies visant à atteindre deux milliards d'euros dans les trois prochaines années. Des économies qui passent donc par des suppressions de postes, la France supportant un tiers de l'effort mondial. Si les pertes d'emplois dans la production pèsent le plus lourd, le groupe n'a pas épargné l'ingénierie : c'est d'ailleurs dans cette activité que les économies à réaliser sont les plus importantes (800 millions d'euros).
Deux milliards d'euros d'économies
La recherche et développement, si importante pour un constructeur automobile, sera concentrée dans les sites d'Île-de-France. Renault entend également optimiser l'utilisation des centres R&D à l'étranger et au sein de la filière des sous-traitants. Par ailleurs, l'Alliance avec Nissan et Mitsubishi devrait compenser avec les suppressions de postes dans ce domaine suite à un nouvel équilibre et un nouveau partage des tâches entre les trois constructeurs.
Renault fait partie des entreprises les plus touchées par les mesures de confinement visant à enrayer la propagation du coronavirus. La paralysie de l'activité sur les sites et chez les concessionnaires a fortement réduit les marges de manœuvre de l'entreprise, ce qui a d'ailleurs nécessité une aide de 5 milliards d'euros provenant des caisses publiques. L'État a également présenté un plan de soutien à l'ensemble de la filière automobile.
Renault fait partie des entreprises les plus touchées par les mesures de confinement visant à enrayer la propagation du coronavirus. La paralysie de l'activité sur les sites et chez les concessionnaires a fortement réduit les marges de manœuvre de l'entreprise, ce qui a d'ailleurs nécessité une aide de 5 milliards d'euros provenant des caisses publiques. L'État a également présenté un plan de soutien à l'ensemble de la filière automobile.