Argus Media prévoit une chute de 27% du prix du blé
La moisson de blé en France est désastreuse en 2024, marquant la pire récolte depuis 1983. Selon la FNSEA, premier syndicat agricole français, la production de blé a diminué de 25 à 30% à cause des conditions météo défavorables. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a exprimé son inquiétude sur France Info, précisant que les pertes pour une exploitation moyenne de 150 hectares pourraient atteindre entre 30.000 et 40.000 euros. Cette situation est principalement due aux intempéries, avec des précipitations excessives pendant l'hiver et le printemps qui ont non seulement réduit la quantité de blé récolté mais aussi dégradé sa qualité. « Quand le blé subit de telles conditions, sa qualité se détériore, ce qui affecte le prix payé aux agriculteurs », a-t-il expliqué.
Les données du cabinet Argus Media corroborent ces prévisions alarmantes, indiquant que la récolte de blé tendre pourrait chuter à 25,17 millions de tonnes, soit une baisse de 27% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les rendements, estimés à 5,93 tonnes par hectare, sont également en déclin, une chute de 18,7% par rapport à la moyenne quinquennale. Gautier Le Molgat, directeur d'Argus Media France, a comparé cette mauvaise récolte à celle de 2016, soulignant que les rendements inférieurs à 60 quintaux par hectare n'avaient pas été vus en France depuis la fin des années 80.
Les données du cabinet Argus Media corroborent ces prévisions alarmantes, indiquant que la récolte de blé tendre pourrait chuter à 25,17 millions de tonnes, soit une baisse de 27% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les rendements, estimés à 5,93 tonnes par hectare, sont également en déclin, une chute de 18,7% par rapport à la moyenne quinquennale. Gautier Le Molgat, directeur d'Argus Media France, a comparé cette mauvaise récolte à celle de 2016, soulignant que les rendements inférieurs à 60 quintaux par hectare n'avaient pas été vus en France depuis la fin des années 80.
La FNSEA demande aux banques d’octroyer des prêts bonifiés aux agriculteurs
Face à cette situation critique, le gouvernement français envisage d'activer des dispositifs d'aides exceptionnelles. Lors d'une visite récente dans une exploitation de la Beauce, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a confirmé que des mesures pourraient être mises en place si les moissons se révèlent aussi mauvaises que prévu. La FNSEA a demandé des « mesures d'accompagnement classiques » de l'État, dont des exonérations fiscales et des aides au paiement des charges sociales et fiscales.
Par ailleurs, le syndicat est en discussions avec les banques pour obtenir des prêts bonifiés à taux réduits afin de soutenir les exploitations agricoles. Arnaud Rousseau a souligné l'importance de ces mesures pour permettre aux agriculteurs de continuer leur activité et de semer à l'automne. Il a également appelé à l'activation rapide des « enveloppes de crise » disponibles au niveau de l'Union européenne pour apporter un soutien immédiat aux agriculteurs touchés.
Par ailleurs, le syndicat est en discussions avec les banques pour obtenir des prêts bonifiés à taux réduits afin de soutenir les exploitations agricoles. Arnaud Rousseau a souligné l'importance de ces mesures pour permettre aux agriculteurs de continuer leur activité et de semer à l'automne. Il a également appelé à l'activation rapide des « enveloppes de crise » disponibles au niveau de l'Union européenne pour apporter un soutien immédiat aux agriculteurs touchés.