Angela Merkel a bien saisi l'étendue problème. Pas question de voir ce scandale dégrader la réputation de l'industrie allemande. C'est pourquoi la chancelière s'est lancée dans une opération de communication afin de circonscrire les dégâts au seul groupe automobile.
« Je pense que la réputation de l'industrie allemande, la confiance dans l'économique allemande, n'est pas si éprouvée que nous ne soyons plus considérés comme un bon pays pour les affaires », a-t-elle déclaré à la radio publique allemande, Deutschlandradio. Bien sûr, Volkswagen ne peut s'exonérer de sa responsabilité dans cette affaire. Le groupe devra faire preuve d'une « transparence nécessaire ».
Mais malgré les efforts de la chancelière, toute cette histoire est « un événement dramatique qui n'est pas bon ». Il ne fait guère de doute que c'est toute l'industrie qui va souffrir des exactions de Volkswagen, qui a avoué avoir vendu 11 millions de véhicules équipés du logiciel frauduleux. Pour la France, les marques du groupe ont écoulé un peu moins d'un million de ces voitures. Depuis le début de l'affaire, Volkswagen a perdu 40% en Bourse et son PDG, Martin Winterkorn.
« Je pense que la réputation de l'industrie allemande, la confiance dans l'économique allemande, n'est pas si éprouvée que nous ne soyons plus considérés comme un bon pays pour les affaires », a-t-elle déclaré à la radio publique allemande, Deutschlandradio. Bien sûr, Volkswagen ne peut s'exonérer de sa responsabilité dans cette affaire. Le groupe devra faire preuve d'une « transparence nécessaire ».
Mais malgré les efforts de la chancelière, toute cette histoire est « un événement dramatique qui n'est pas bon ». Il ne fait guère de doute que c'est toute l'industrie qui va souffrir des exactions de Volkswagen, qui a avoué avoir vendu 11 millions de véhicules équipés du logiciel frauduleux. Pour la France, les marques du groupe ont écoulé un peu moins d'un million de ces voitures. Depuis le début de l'affaire, Volkswagen a perdu 40% en Bourse et son PDG, Martin Winterkorn.