Carnets de l'Economie

Plus d’une entreprise française cotée sur trois est détenue par des étrangers




04/06/2014

Les entreprises françaises cotées en Bourse semblent être de plus en plus sous l’emprise des étrangers et, surtout, de fonds d’investissements, selon l’Observatoire de l’épargne européenne (OEE) qui publie une étude ce mardi 3 juin 2014. Les investisseurs particuliers, pour leur part, semblent de moins en moins présents.


cc/flickr/stuck in customs
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Il se pourrait que bientôt, à ce rythme, plus de la moitié des entreprises françaises cotées en Bourse soient propriété des étrangers mais, surtout, de fonds d’investissements divers, de fonds de pension ou encore de fonds souverains. Car si en 1995 la part de ces fonds dans les entreprises cotées n’était que de 23% aujourd’hui, selon l’étude publiée par l’OEE, ils représentent 43% du capital, soit quasiment le double.

La tendance ne concerne pas seulement la France mais toute l’Europe avec une part importante d’investissement « intra-européen ». Selon l’étude, si aujourd’hui, dans l’Union Européenne, 45% du capital des entreprises cotées en Bourse est issu d’investisseurs étrangers aux pays d’origine des entreprises, seulement une part d’environ 22% de ces capitaux sont propriété d’investisseurs extérieurs à l’UE.

Cette tendance entraîne une baisse dans la part détenue par les investisseurs particuliers qui ne détiennent aujourd’hui que 10% du capital des entreprises cotées en Bourse en France contre 25% en 1995.

Mais ce sont surtout les fonds d’investissement français qui n’ont pas augmenté leur participation qui est restée à 12% du total depuis 1995. Les banques françaises, de même, ne détiennent que 5% du total depuis 1995.

Au contraire, l’Etat semble plus actif : si en 1995 il détenait 3% du total des entreprises cotées en Bourse en France, il détient aujourd’hui 7%. Au début de la crise de 2008, toutefois, il avait atteint un pic dans ses participations avec 12% du total.










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