Dans l’esprit des Français, la pierre reste une valeur refuge
L’étude de Legg Mason, menée dans 17 pays du monde (États-Unis, Royaume-Uni, France, Espagne, Italie, Allemagne, Suisse, Belgique, Suède, Hong Kong, Singapour, Japon, Taïwan, Chine, Brésil, Mexique et Australie), confirme l’attachement des Français à la pierre. De l’ensemble des actifs détenus par nos compatriotes, l’immobilier représente un peu plus d’un quart. C’est une part très significative quand on la compare aux moyennes européenne (15 %) et asiatique (9 %). Selon les auteurs de l’étude, cet attachement à l’immobilier est le symptôme d’une aversion au risque. Les Français le voient comme étant une valeur sûre et vont sans doute continuer à le voir ainsi, puisque la moitié des investisseurs interrogés par Legg Mason estiment que le secteur immobilier fournira les meilleures opportunités au cours des 12 prochains mois.
En France, plus de la moitié du capital reste non placée
Fait étonnant, 56 % du capital détenu par nos compatriotes n’est pas placé. Là aussi, les Français occupent la première place du palmarès, puisque cette part est de 39 % au niveau mondial et de 43 % en Europe. En la matière, les Français sont surtout très loin des Asiatiques, qui ont choisi de ne laisser que 30 % de leur capital non placé. Cette réalité peut être due à la faible propension des Français à investir : seul 1 sur 4 a déjà franchi le pas.
Parmi ceux qui l’ont fait, outre l’immobilier, les Français ont choisi de placer dans les actions (36 % de l’ensemble de leurs actifs), dans les métaux précieux (23 %), les obligations françaises (10 %) et les obligations étrangères (3 %).
L'étude « Global Investment Survey » a été réalisée par Legg Mason entre le 12 janvier et le 20 février 2017 auprès d'échantillons nationaux représentatifs de 900 sondés dans 17 pays différents, représentant un panel total de 15 300 personnes.
Parmi ceux qui l’ont fait, outre l’immobilier, les Français ont choisi de placer dans les actions (36 % de l’ensemble de leurs actifs), dans les métaux précieux (23 %), les obligations françaises (10 %) et les obligations étrangères (3 %).
L'étude « Global Investment Survey » a été réalisée par Legg Mason entre le 12 janvier et le 20 février 2017 auprès d'échantillons nationaux représentatifs de 900 sondés dans 17 pays différents, représentant un panel total de 15 300 personnes.