« Passoires thermiques » : 1 vendeur sur 3 affirme vouloir vendre en raison d’un mauvais DPE
Les propriétaires de « passoires thermiques » sont très nombreux à vouloir les vendre, plutôt que de rénover pour pouvoir les remettre en location. Les « passoires thermiques » représentent aujourd’hui 19,2% de l’ensemble des biens mis en vente sur le site SeLoger (contre 11,2% en 2020), révèle ce groupe spécialisé en transactions immobilières.
Autre témoignage de cette tendance : lorsqu’on interroge les vendeurs sur ce qui les a poussés à vendre leur maison ou appartement, 31% des vendeurs de résidences principale répondent qu’ils ont décidé de vendre en raison d’un mauvais DPE. La proportion monte même à 50% parmi les vendeurs de résidence secondaire, a appris SeLoger grâce à un sondage qu’il avait commandé*.
Autre témoignage de cette tendance : lorsqu’on interroge les vendeurs sur ce qui les a poussés à vendre leur maison ou appartement, 31% des vendeurs de résidences principale répondent qu’ils ont décidé de vendre en raison d’un mauvais DPE. La proportion monte même à 50% parmi les vendeurs de résidence secondaire, a appris SeLoger grâce à un sondage qu’il avait commandé*.
Les prix de vente des « passoires thermiques » sont beaucoup plus négociés à la baisse
Les vendeurs de « passoires thermiques » doivent toutefois être conscients de la plus faible valeur marchande de leur bien. D’ores et déjà, les prix des passoires thermiques ont augmenté deux fois moins que les prix des autres biens depuis juillet 2021. Sur SeLoger, les « passoires » sont proposées à un prix de vente en moyenne 3,9% moindre qu’un bien équivalent non « passoire ».
En plus, 40% des futurs acheteurs considèrent un mauvais DPE comme un levier de négociation. Et ils ne s’y refusent pas ! D’après les informations de SeLoger, 70% des appartements classés F ou G sont négociés dans les 10 plus grandes villes (hors Paris), contre 61% des biens des classes supérieures. Cette négociation est aussi plus agressive pour les « passoires thermiques » avec une marge de négociation de -5,6% en moyenne en France (contre -3,7% pour les biens des autres classes).
*Sondage OpinionWay réalisé auprès de 5.000 Français du 20 décembre 2022 au 5 janvier 2023 sur un échantillon représentatif de la population française.
En plus, 40% des futurs acheteurs considèrent un mauvais DPE comme un levier de négociation. Et ils ne s’y refusent pas ! D’après les informations de SeLoger, 70% des appartements classés F ou G sont négociés dans les 10 plus grandes villes (hors Paris), contre 61% des biens des classes supérieures. Cette négociation est aussi plus agressive pour les « passoires thermiques » avec une marge de négociation de -5,6% en moyenne en France (contre -3,7% pour les biens des autres classes).
*Sondage OpinionWay réalisé auprès de 5.000 Français du 20 décembre 2022 au 5 janvier 2023 sur un échantillon représentatif de la population française.