Abandon de la taxe sur les billets d'avion
Alors que le secteur aérien retient son souffle, Bercy travaille sur un projet de taxe touchant toutes les concessions liées aux infrastructures de transport longue distance, autrement dit les aéroports. Cette mesure vise spécifiquement les grandes plateformes régionales de Lyon, Marseille, Nice et Toulouse, ainsi que les aéroports parisiens.
Selon des sources proches du dossier interrogées par Les Échos, cette taxe pourrait rapporter près de 600 millions d'euros d'ici 2027, qui seraient alors alloués à un plan d'investissement pour le transport ferroviaire. Toutefois, cette mesure comporte des risques juridiques, notamment avec la possibilité que les aéroports contestent la décision en justice.
Selon des sources proches du dossier interrogées par Les Échos, cette taxe pourrait rapporter près de 600 millions d'euros d'ici 2027, qui seraient alors alloués à un plan d'investissement pour le transport ferroviaire. Toutefois, cette mesure comporte des risques juridiques, notamment avec la possibilité que les aéroports contestent la décision en justice.
Vers une taxe sur les concessions aéroportuaires
Avant cette orientation vers les aéroports, le gouvernement avait envisagé d'augmenter la taxe sur les billets d'avion. Poussé par Clément Beaune, ministre des Transports, le plan initial visait à générer 100 millions d'euros supplémentaires dès 2024 en augmentant l'éco-contribution. Ce projet, pourtant bien avancé, a été abandonné pour éviter une « double peine » pour le secteur aérien, selon une source gouvernementale.
Bien que le projet d'augmentation de la taxe sur les billets d'avion soit écarté pour le moment, il pourrait ressurgir lors des discussions parlementaires. En effet, des amendements concernant le budget 2024 sont déjà en préparation. Un membre de l'exécutif a même reconnu que « au Parlement, il y aura sans doute la volonté d'aller plus loin, notamment dans la majorité ».
Bien que le projet d'augmentation de la taxe sur les billets d'avion soit écarté pour le moment, il pourrait ressurgir lors des discussions parlementaires. En effet, des amendements concernant le budget 2024 sont déjà en préparation. Un membre de l'exécutif a même reconnu que « au Parlement, il y aura sans doute la volonté d'aller plus loin, notamment dans la majorité ».