« Panier anti-inflation » : les enseignes devront élaborer les listes de produits
L’idée de l’entourage de la ministre en charge du Commerce, Olivia Grégoire, d’inciter les enseignes de la grande distribution à proposer un « panier anti-inflation » prend enfin forme. Le dispositif verra le jour début mars 2023, avec « une petite cinquantaine de produits du quotidien » que chaque enseigne pourra choisir. Enfin presque, car la ministre souhaite que des équivalences soient trouvées partout où c’est possible. Par exemple, si une enseigne propose une marque de yaourt nature, les autres enseignes devront elles aussi trouver une marque à proposer.
Et il ne s’agira pas uniquement des produits les moins chers et les moins intéressants sur le plan nutritionnel. Invitée sur Europe 1 le 30 janvier 2023, Olivia Grégoire a annoncé que parmi ces produits figureront « de la viande, des produits laitiers, des références d'hygiène » mais aussi « des produits frais et bio ».
Et il ne s’agira pas uniquement des produits les moins chers et les moins intéressants sur le plan nutritionnel. Invitée sur Europe 1 le 30 janvier 2023, Olivia Grégoire a annoncé que parmi ces produits figureront « de la viande, des produits laitiers, des références d'hygiène » mais aussi « des produits frais et bio ».
Les fournisseurs redoutent une moindre rémunération
L’élaboration de la liste de ces produits ne sera toutefois pas une chose facile. Le gouvernement souhaite éviter que les prix attractifs pour les consommateurs passent par une moindre rémunération des fournisseurs. Une rémunération décente de ces derniers était, rappelons-le, son cheval de bataille lors de l’élaboration de la loi EGalim de 2018.
Mais en dépit de toutes les bonnes intentions, les producteurs risquent malgré tout d’être lésés, à cause d’une autre initiative actuellement en discussion. Il faut savoir qu’une proposition de loi, portée par le député Frédéric Descrozaille, prévoit notamment qu’en cas d’échec des négociations commerciales au 1er mars de chaque année, les fournisseurs puissent imposer unilatéralement leurs tarifs aux distributeurs.
Mais en dépit de toutes les bonnes intentions, les producteurs risquent malgré tout d’être lésés, à cause d’une autre initiative actuellement en discussion. Il faut savoir qu’une proposition de loi, portée par le député Frédéric Descrozaille, prévoit notamment qu’en cas d’échec des négociations commerciales au 1er mars de chaque année, les fournisseurs puissent imposer unilatéralement leurs tarifs aux distributeurs.
