Paiement d’impôts chez les buralistes : 550.000 encaissements depuis 2020

Le pari de la Direction générale des finances publiques a fini par payer. Soucieuse d’améliorer le taux de collecte des impôts, en juillet 2020, elle a noué un partenariat avec La Française des Jeux et les buralistes afin que ces derniers acceptent les règlements des particuliers liés aux impôts. Depuis, 12.600 buralistes (soit environ un sur deux) dans 6.500 communes acceptent ces règlements. En plus des impôts (inférieurs à 300 euros), sont acceptés les règlements des amendes et des factures de services publics locaux, tant en espèces que par carte bancaire.

Selon la Confédération des buralistes, qui dévoile ces données, le montant moyen des transactions enregistrées s’élève à 84 euros. Parmi les règlements effectués depuis le lancement du service, 28% ont concerné les impôts, 36% des amendes, et 36% des factures locales (crèche, hôpital, cantine, etc.). Parmi les règlements liés aux impôts, 60% ont concerné le paiement de la taxe audiovisuelle, les autres transactions concernant les taxes foncière et d’habitation.

En plus de ce partenariat avec la Direction générale des finances publiques, dans le cadre duquel les buralistes acceptent les règlements liés aux impôts et aux services publics, dans le cadre d’un partenariat avec Brinks, depuis début 2021, les buralistes acceptent le règlement d’achats faits sur Internet. Concrètement, certains marchands en ligne proposent de valider le panier, puis de recevoir un code, que le client présente ensuite au buraliste avec son règlement en espèces. Une fois le règlement effectué, le buraliste le valide, et le marchand en ligne en est averti.

Ce service a-t-il une utilité ? Selon la Banque de France (publication de novembre 2020), 3% des commandes en ligne sont réglées en espèces. En valeur, le montant moyen d’un paiement en ligne réglé en espèces s’élève à 65 euros.