En 2018, la France si plaçait en pôle position des pays de l’OCDE où la charge fiscale était la plus élevée. C’est le cas pour les couples avec deux enfants avec un seul salaire : les prélèvements sur le revenu a atteint 39,4% du coût de la main d’œuvre. Un chiffre qui place l’Hexagone en tête du classement pour cette catégorie : l’Italie est deuxième avec 39,1%, suivie par la Grèce et la Suède avec 37,9% ex-æquo. La moyenne dans l’OCDE étant de 26,6%, la France est donc plus de treize points au-dessus… Autre exemple, celui d’un célibataire sans enfant : la pression fiscale est alors de 47,6%, alors que la moyenne s’établit à 36,1%.
Le podium de la charge des prélèvements revient, dans ce domaine, à la Belgique (52,7%), l’Allemagne (49,5%) et l’Italie (47,9%). C’est au Chili où la pression fiscale est la moins élevée pour les célibataires sans enfant, avec 7% seulement. L’OCDE calcule le poids de la fiscalité qui pèse sur les revenus en additionnant les cotisations salariales et patronales aux impôts, puis en y retirant les prestations sociales et les allocations. Le tout est ramené au coût de la main d’œuvre.
La hausse de la CSG de 1,7 point a occasionné la progression plus forte des impôts sur le revenu en pourcentage des coûts de la main d’œuvre, à savoir 1,36 point de plus. Les cotisations de sécurité sociale, très élevées en France, sont la raison pour laquelle les employeurs paient 26,5% des coûts de main d’œuvre : c’est « le niveau le plus élevé parmi les pays de l’OCDE ». Dans un contexte où le gouvernement cherche à favoriser les revenus du travail, cette étude montre à quel point la France part de loin.
Le podium de la charge des prélèvements revient, dans ce domaine, à la Belgique (52,7%), l’Allemagne (49,5%) et l’Italie (47,9%). C’est au Chili où la pression fiscale est la moins élevée pour les célibataires sans enfant, avec 7% seulement. L’OCDE calcule le poids de la fiscalité qui pèse sur les revenus en additionnant les cotisations salariales et patronales aux impôts, puis en y retirant les prestations sociales et les allocations. Le tout est ramené au coût de la main d’œuvre.
La hausse de la CSG de 1,7 point a occasionné la progression plus forte des impôts sur le revenu en pourcentage des coûts de la main d’œuvre, à savoir 1,36 point de plus. Les cotisations de sécurité sociale, très élevées en France, sont la raison pour laquelle les employeurs paient 26,5% des coûts de main d’œuvre : c’est « le niveau le plus élevé parmi les pays de l’OCDE ». Dans un contexte où le gouvernement cherche à favoriser les revenus du travail, cette étude montre à quel point la France part de loin.