Neoen, la pépite française de l’électricité renouvelable, prépare son entrée en Bourse

Premier producteur indépendant d’énergie renouvelable en France, en Australie, au Salvador, en Jamaïque et en Zambie, la société française Neoen vient d’accomplir la première étape dans le processus de son entrée sur la cote d’Euronext Paris. C’est désormais à l’Autorité des marchés financiers, le « gendarme » français de la Bourse, d’étudier son prospectus et de valider ou non sa demande.

Neoen a publié un chiffre d’affaires de 139 millions d’euros à fin 2017, en croissance de 71% par rapport à fin 2016. Projeté en année pleine, c’est-à-dire comme si toutes les centrales mises en service courant 2017 avaient produit sur 12 mois, ce chiffre serait de 207 millions d’euros. À fin 2017, sa marge d’EBITDA s’élevait à 73%, et son résultat net est positif depuis 2011.

Présent dans 10 pays, Neoen réalise la quasi-totalité de son activité au travers de contrats d’achat très long terme. Les contrats signés à ce jour devraient lui procurer un revenu de 5,2 milliards d’euros. La puissance totale installée a été multipliée par 2 en 18 mois, à 1,8 GW, tandis que le portefeuille de projets en développement se monte actuellement à 7,4 GW. C’est aussi une entreprise qui possède la majeure partie de ses installations : la détention moyenne de Neoen au capital de ses propres actifs est de 84%.

En France, Neoen est surtout connu comme le développeur et l’exploitant de Cestas (Gironde), la plus grande centrale solaire d’Europe (300 MW). En Australie, l’entreprise opère la plus grande batterie lithium-ion au monde, la Hornsdale Power Reserve. Fournie par Tesla, sa puissance est de 100 MW.