Alimentaire : des prix d’achat en baisse dans 3 cas sur 4
La juste rémunération des producteurs est un combat de longue date dans le secteur alimentaire. Mais, contrairement aux bonnes intentions formulées par les parties prenantes lors des États Généraux de l’Alimentation et l’adoption de la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire (dite loi ÉGAlim), le compte n’y est toujours pas.
Selon le bilan de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (ILEC), une organisation professionnelle qui regroupe 80 entreprises fabriquant des produits de marque de grande consommation, en 2019 les baisses de prix d’achat ont concerné les trois quarts des produits alimentaires, la baisse moyenne s’établissant à 1,2%. Selon les estimations de l’ILEC, hors baisses objectives de coûts de matières, en 2019 les producteurs devraient perdre 200 millions d’euros par rapport à 2018. L’écart moyen entre le résultat net des négociations commerciales et le besoin des entreprises se situerait quant à lui entre 2,5 et 3 points.
Selon le bilan de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (ILEC), une organisation professionnelle qui regroupe 80 entreprises fabriquant des produits de marque de grande consommation, en 2019 les baisses de prix d’achat ont concerné les trois quarts des produits alimentaires, la baisse moyenne s’établissant à 1,2%. Selon les estimations de l’ILEC, hors baisses objectives de coûts de matières, en 2019 les producteurs devraient perdre 200 millions d’euros par rapport à 2018. L’écart moyen entre le résultat net des négociations commerciales et le besoin des entreprises se situerait quant à lui entre 2,5 et 3 points.
Pour l’ILEC, l’éthique dans les négociations se fait toujours attendre
Malgré un certain nombre de bonnes pratiques désormais imposées par la loi ÉGAlim, dans les faits la façon dont se passent les négociations ne diffère pas beaucoup des années précédentes, dénonce également l’ILEC. « Si certaines enseignes ou alliances se sont employées à honorer un engagement d’orienter les marchés vers un fonctionnement plus constructif ou collaboratif, d’autres ont accentué au contraire une logique assumée de conflit pur et dur. Certaines ont œuvré à la visibilité des contreparties et à l’équilibre dans les échanges, d’autres ont visé à la plus totale opacité », constate cette organisation professionnelle. Pire, « dans les box de certaines enseignes ou alliances, la pression et l’agressivité (attente nocturne prolongée, harcèlement, menaces...) ont atteint un niveau où le Code de commerce serait un moins bon guide que le Code pénal », déplore l’ILEC.
Dans son bilan des négociations commerciales 2019, l’Institut pointe aussi l’absence, trop souvent, de contreparties en échange de baisses de prix. Toutes enseignes confondues, moins d’un fournisseur sur trois estime avoir obtenu des contreparties proportionnées à ses concessions tarifaires. Toujours est-il que globalement, les pratiques illicites, comme les renégociations postérieures à la date légale ou les déréférencements sauvages, ont pratiquement disparu.
Dans son bilan des négociations commerciales 2019, l’Institut pointe aussi l’absence, trop souvent, de contreparties en échange de baisses de prix. Toutes enseignes confondues, moins d’un fournisseur sur trois estime avoir obtenu des contreparties proportionnées à ses concessions tarifaires. Toujours est-il que globalement, les pratiques illicites, comme les renégociations postérieures à la date légale ou les déréférencements sauvages, ont pratiquement disparu.