Ces magasins situés dans les zones touristiques internationales — dont celui emblématique des Champs-Élysées — vont devoir fermer leurs portes à 21h, au lieu de 23h30. Ce vendredi 7 septembre, la cour d'appel de Paris a exigé de l'enseigne de ne plus employer de salariés entre 21h et 6h du matin, sous réserve d'une astreinte de 30 000 euros pour chaque infraction constatée. En juillet 2017, le tribunal de grande instance de Paris avait débouté le collectif de syndicats Clic-P (il comprend la CGT, le SCID, le SECI-Unsa et SUD) parti en guerre contre le travail de nuit chez Monoprix. Cette décision a donc été cassée par la cour d'appel.
L'enseigne a une histoire compliquée avec le travail de nuit. En 2014, Monoprix mettait en place des horaires tardifs, mais cette initiative a fait l'objet d'une condamnation en juin 2017 pour mise en place illégale du travail de nuit. En décembre de l'année précédente, l'entreprise, qui s'appuyait sur de nouvelles dispositions offertes aux enseignes présentes dans les zones touristiques internationales, signait un accord pour le travail de nuit.
Mais cet accord a été jugé insuffisant aux yeux des juges de la cour d'appel de Paris, qui ont estimé qu'il ne prévoyait pas assez de mesures facilitant l'articulation entre les responsabilités familiales et l'activité professionnelle nocturne (garde d'enfants, transports, etc.). La cour juge également que le recours au travail de nuit doit prendre en compte « les impératifs de santé et de sécurité des travailleurs » et qu'il doit se justifier par la « nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique et des services d’utilité sociale ». Monoprix ne rentre donc pas dans ce cadre dans les zones touristiques internationales…
L'enseigne a une histoire compliquée avec le travail de nuit. En 2014, Monoprix mettait en place des horaires tardifs, mais cette initiative a fait l'objet d'une condamnation en juin 2017 pour mise en place illégale du travail de nuit. En décembre de l'année précédente, l'entreprise, qui s'appuyait sur de nouvelles dispositions offertes aux enseignes présentes dans les zones touristiques internationales, signait un accord pour le travail de nuit.
Mais cet accord a été jugé insuffisant aux yeux des juges de la cour d'appel de Paris, qui ont estimé qu'il ne prévoyait pas assez de mesures facilitant l'articulation entre les responsabilités familiales et l'activité professionnelle nocturne (garde d'enfants, transports, etc.). La cour juge également que le recours au travail de nuit doit prendre en compte « les impératifs de santé et de sécurité des travailleurs » et qu'il doit se justifier par la « nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique et des services d’utilité sociale ». Monoprix ne rentre donc pas dans ce cadre dans les zones touristiques internationales…