Le géant français du pneumatique Michelin comptait 111 700 employés à la fin de l'année dernière, dont 19 350 dans l'Hexagone. D'ici à l'horizon 2021, les effectifs seront moins nombreux, l'entreprise ayant annoncé un plan de 1 500 suppressions d'emplois en France, et de 500 aux États-Unis.
D'ici 2021, Michelin prévoit 5 000 départs en tout en France, qui ne seront pas rééquilibrés par les embauches — elles ne seront qu'au nombre de 3 500. L'entreprise entend se concentrer sur des emplois à forte valeur ajoutée pour ses usines françaises. Une d'entre elles va particulièrement souffrir : l'usine historique de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, verra 970 salariés partant à la retraite qui ne seront pas remplacés. 290 seront délocalisés dans d'autres pays.
Par ailleurs, Michelin va mettre en place un plan de pré-retraite qui devrait tout de même se montrer avantageux pour les volontaires. Les syndicats craignent une charge de travail plus lourde pour les salariés qui resteront, sans qu'ils ne soient mieux rémunérés pour le surcroît de responsabilités.
