Seuls 17% des ménages français dépensent plus de 40% de leurs revenus pour se loger
En France, on a l’habitude de parler de mal-logement comme étant l’un des maux de notre société, que les politiques publiques n’arrivent pas à éradiquer. Mais la publication des derniers indicateurs sur les ménages modestes et le logement par l'OCDE, nous donne de bonnes raisons d’être optimistes. Premier chiffre : en France, 14% des ménages à bas revenus vivent dans des logements surpeuplés. Sur ce point, la France fait beaucoup mieux que l’Autriche et l’Italie, ou cette proportion s’établit à 22% et 24% respectivement… même si l’écart reste important avec le Royaume-Uni, où ce problème concerne seulement 7% des ménages.
Autre indicateur intéressant : en France, la proportion des locataires dépensant plus de 40% de leurs revenus (soit le seuil correspondant à ce que les économistes désignent comme une « charge excessive » du coût du logement) pour payer leur loyer s’établit à 17%. Sur cet indicateur, la France obtient, ex aequo avec l’Allemagne, la première place du palmarès, les aides au logement étant très développées dans notre pays. À titre de comparaison, en Italie la part de ces ménages s’élève à 32%, et au Royaume-Uni à 51%.
Autre indicateur intéressant : en France, la proportion des locataires dépensant plus de 40% de leurs revenus (soit le seuil correspondant à ce que les économistes désignent comme une « charge excessive » du coût du logement) pour payer leur loyer s’établit à 17%. Sur cet indicateur, la France obtient, ex aequo avec l’Allemagne, la première place du palmarès, les aides au logement étant très développées dans notre pays. À titre de comparaison, en Italie la part de ces ménages s’élève à 32%, et au Royaume-Uni à 51%.
En France, l’État fait beaucoup pour soutenir les locataires
Il est également intéressant de regarder quelle part le logement occupe dans la structure des dépenses des ménages. La publication de l’OCDE nous apprend que le logement correspond à 26,2% de l’ensemble des dépenses des Français, soit un niveau très confortable. Des 33 pays de l’OCDE, seuls trois présentent une structure des dépenses où le logement prend plus de place : le Royaume-Uni (26,7%), le Danemark (28,7%) et la Finlande (28,8%).
Si la France a pu atteindre de telles performances, c’est que l’État fait beaucoup pour soutenir les ménages modestes sur le plan du logement. La part des logements sociaux dans l’ensemble du stock s’établit à 14% en France. Seuls deux pays de l’OCDE font mieux en la matière : le Royaume-Uni (17%) et l’Autriche (20%). Les dépenses publiques consacrées aux allocations logement sont également très élevées dans notre pays : ils s’élevaient à 0,72 % du PIB en 2018, soit l’un des niveaux les plus élevés de l'OCDE.
Si la France a pu atteindre de telles performances, c’est que l’État fait beaucoup pour soutenir les ménages modestes sur le plan du logement. La part des logements sociaux dans l’ensemble du stock s’établit à 14% en France. Seuls deux pays de l’OCDE font mieux en la matière : le Royaume-Uni (17%) et l’Autriche (20%). Les dépenses publiques consacrées aux allocations logement sont également très élevées dans notre pays : ils s’élevaient à 0,72 % du PIB en 2018, soit l’un des niveaux les plus élevés de l'OCDE.