Une inflation globale stable, reflet d’un équilibre contrasté
Sur une base annuelle, l’indice des prix à la consommation (IPC) progresse de 0,8 % en mars, un niveau inchangé par rapport à février. L’indice harmonisé, utilisé à l’échelle européenne, enregistre quant à lui une hausse de 0,9 %, également stable.
Les services enregistrent une hausse de 2,3 % sur un an, portée par les augmentations dans les assurances. L’alimentation connaît également un rebond à +0,6 %, notamment sous l’effet d’une augmentation de 3,8 % des prix des produits frais. En revanche, la baisse des prix de l’énergie atteint 6,2 %, un facteur déterminant dans le maintien de l’inflation à un niveau contenu.
Les services enregistrent une hausse de 2,3 % sur un an, portée par les augmentations dans les assurances. L’alimentation connaît également un rebond à +0,6 %, notamment sous l’effet d’une augmentation de 3,8 % des prix des produits frais. En revanche, la baisse des prix de l’énergie atteint 6,2 %, un facteur déterminant dans le maintien de l’inflation à un niveau contenu.
Énergie : une dynamique désinflationniste dominante
Le poste énergie constitue en mars 2025 le principal contributeur négatif à l’évolution des prix. La baisse de 6,2 % enregistrée sur un an accentue le repli déjà observé en février (-5,8 %). Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs : repli des cours internationaux du pétrole et du gaz, baisse des tarifs réglementés de l’électricité, et fléchissement de la consommation liée aux températures clémentes de la fin de l’hiver.
Les effets de base jouent également un rôle important : les prix de l’énergie avaient fortement augmenté au printemps 2023, ce qui accentue en mars 2025 la baisse en glissement annuel. Selon les estimations de marché, les prix de gros du gaz ont chuté de près de 30 % entre janvier 2024 et mars 2025, impactant directement les prix facturés aux consommateurs.
Toutefois, des facteurs de remontée des prix pourraient réapparaître dès l’été : la reprise partielle de la demande asiatique, les incertitudes géopolitiques persistantes et la perspective d’une fiscalité renforcée sur l’électricité, évoquée par le gouvernement à l’automne 2024, pourraient inverser la tendance.
Les effets de base jouent également un rôle important : les prix de l’énergie avaient fortement augmenté au printemps 2023, ce qui accentue en mars 2025 la baisse en glissement annuel. Selon les estimations de marché, les prix de gros du gaz ont chuté de près de 30 % entre janvier 2024 et mars 2025, impactant directement les prix facturés aux consommateurs.
Toutefois, des facteurs de remontée des prix pourraient réapparaître dès l’été : la reprise partielle de la demande asiatique, les incertitudes géopolitiques persistantes et la perspective d’une fiscalité renforcée sur l’électricité, évoquée par le gouvernement à l’automne 2024, pourraient inverser la tendance.
Les autres composantes de l’inflation : rebonds alimentaires et inertie des services
Malgré la modération de l’inflation globale, certains postes affichent des tensions. Les produits frais, après un recul en février (-3,9 %), enregistrent une hausse marquée en mars (+3,8 %), probablement liée à des perturbations climatiques et logistiques. L’alimentation hors produits frais reste modérée à +0,2 %.
Les services, pondération majeure dans l’indice, continuent de progresser. À +2,3 %, leur contribution à l’inflation demeure stable, portée notamment par les assurances et certains services à la personne. Les produits manufacturés, eux, restent déflationnistes (-0,2 %), un signe d’une consommation atone et d’un environnement concurrentiel tendu.
L’évolution actuelle de l’inflation reflète un environnement économique incertain. La Banque de France prévoit une croissance du PIB de 0,7 % en 2025, en ralentissement par rapport à 2024 (+1,1 %). Elle anticipe une inflation moyenne annuelle de 1,3 %, supposant un léger rebond des prix dans les prochains mois.
Les services, pondération majeure dans l’indice, continuent de progresser. À +2,3 %, leur contribution à l’inflation demeure stable, portée notamment par les assurances et certains services à la personne. Les produits manufacturés, eux, restent déflationnistes (-0,2 %), un signe d’une consommation atone et d’un environnement concurrentiel tendu.
L’évolution actuelle de l’inflation reflète un environnement économique incertain. La Banque de France prévoit une croissance du PIB de 0,7 % en 2025, en ralentissement par rapport à 2024 (+1,1 %). Elle anticipe une inflation moyenne annuelle de 1,3 %, supposant un léger rebond des prix dans les prochains mois.