La Banque Postale a bénéficié de sa faible exposition aux secteurs les plus touchés
Comme toutes les banques, la Banque Postale a souffert de la crise économique induite par l’épidémie de Covid-19. Mais à la différence de certains autres établissements, la Banque Postale a réussi à limiter les dégâts. Au 30 juin 2020, seul 0,8% des créances était en défaut de paiement, ce qui témoigne du profil de risque faible adopté par l’établissement. En effet, les secteurs de l’économie les plus touchés par la crise (l’automobile et le tourisme-restauration) représentent seulement 5,9% et 2,6% des expositions respectivement.
Toujours est-il que la Banque Postale termine ce semestre en moins bonne forme qu’elle l’avait commencé. La production de crédits immobiliers a baissé de 12,8%, et celle des crédits à la consommation de 26,6%. En même temps, les encours de l’épargne des clients ont augmenté de 4,1%, à 335,5 milliards d’euros. En d’autres mots, au cours de ce semestre la Banque de France a gagné moins mais a dû verser davantage en intérêts aux épargnants.
Toujours est-il que la Banque Postale termine ce semestre en moins bonne forme qu’elle l’avait commencé. La production de crédits immobiliers a baissé de 12,8%, et celle des crédits à la consommation de 26,6%. En même temps, les encours de l’épargne des clients ont augmenté de 4,1%, à 335,5 milliards d’euros. En d’autres mots, au cours de ce semestre la Banque de France a gagné moins mais a dû verser davantage en intérêts aux épargnants.
Tout compte fait, la Banque Postale a fait mieux que ses concurrents
Au titre du premier semestre 2020, le résultat net de la Banque Postale est de 514 millions d’euros, soit une baisse de 29,2% comparé à la même période en 2019. Si la chute peut paraître impressionnante, tout est relatif : il faut garder à l’esprit que d’autres banques affichent des performances encore moins bonnes. Le résultat net du Crédit Mutuel a chuté de 47,4%, et celui du groupe BPCE de 67,4%. Quant à la société Générale, son résultat net est même sorti négatif : -1.590 millions d’euros, après 1.740 millions au premier semestre 2019.
Autre point non négligeable : même avec cette baisse de 29,2% de son résultat net, la Banque Postale a su limiter les dégâts. Il faut savoir qu’au premier semestre 2020, son résultat d’exploitation a chuté de 50%, à 157 millions d’euros. Pire, son produit net bancaire affiche une baisse de 72% (1.105 millions d’euros, contre 3.933 au premier semestre 2019, hors impact exceptionnel de l'intégration de CNP Assurances).
Autre point non négligeable : même avec cette baisse de 29,2% de son résultat net, la Banque Postale a su limiter les dégâts. Il faut savoir qu’au premier semestre 2020, son résultat d’exploitation a chuté de 50%, à 157 millions d’euros. Pire, son produit net bancaire affiche une baisse de 72% (1.105 millions d’euros, contre 3.933 au premier semestre 2019, hors impact exceptionnel de l'intégration de CNP Assurances).