Les loyers les plus bas sont à Mulhouse, Limoges et Saint-Étienne
Selon l’Observatoire de la statistique de la location de la FNAIM, les villes où les loyers sont les plus élevés sont Paris (28 euros le mètre carré), Aix-en-Provence (16,4 euros), Nice (15,9 euros), Montpellier (13,6 euros), Lille (13,4 euros), Bordeaux (13,3 euros), Lyon (13 euro) et Marseille (12,4 euros). Ils se font en revanche plus cléments à Perpignan (9 euros), au Mans (8,9 euros), Mulhouse (8,4 euros), Limoges (8,3 euros) et Saint-Étienne (7,1 euros), ville la moins chère parmi les communes de plus de 100 000 habitants.
Relocations : 42 % des T2 sont moins chers que les studios
Au-delà des seuls prix des locations, l’Observatoire s’intéresse aux prix des relocations, ces cas où, après la sortie d’un locataire, un même appartement est reloué à un autre locataire, avec une revalorisation plus ou moins importante du loyer. Ainsi, le loyer médian de relocation s’établit à 7 euros le mètre carré à Saint-Étienne mais à 19,9 euros le mètre carré à Paris.
Par ailleurs, phénomène paradoxal à première vue, les loyers des studios sont supérieurs à ceux des T2 dans 41 % des cas. L’explication est pourtant logique : à Paris, la forte population étudiante (constituée de locataires de studios et de chambres de bonne pour l’essentiel) fait en sorte que les locataires changent souvent, ce qui permet aux propriétaires d’augmenter le loyer à cette occasion. Les loyers des T2, T3 et T4 sont en revanche moins élevés car ces logements sont occupés par des familles bien installées, souvent depuis des décennies. Les auteurs de l’étude appellent ce phénomène « la prime à la durée d’occupation ».
Par ailleurs, phénomène paradoxal à première vue, les loyers des studios sont supérieurs à ceux des T2 dans 41 % des cas. L’explication est pourtant logique : à Paris, la forte population étudiante (constituée de locataires de studios et de chambres de bonne pour l’essentiel) fait en sorte que les locataires changent souvent, ce qui permet aux propriétaires d’augmenter le loyer à cette occasion. Les loyers des T2, T3 et T4 sont en revanche moins élevés car ces logements sont occupés par des familles bien installées, souvent depuis des décennies. Les auteurs de l’étude appellent ce phénomène « la prime à la durée d’occupation ».