Dans un entretien au Journal du Dimanche, le Premier ministre fait preuve d'ouverture envers les organisations syndicales. Il se dit ainsi prêt à des « améliorations » sur au moins deux points du texte qui posent le plus de problèmes : le plafonnement des indemnités prud'homales contre lequel les syndicats sont vent debout ; et les conditions des licenciements économiques.
Dans l'état du projet de loi actuel, ces conditions sont jugées trop souples : les syndicats exigent que les entreprises détaillent les raisons des licenciements économiques. Sur ces deux points au moins, le Premier ministre a ouvert la porte pour des modifications.
Il en faudra sans doute plus pour calmer la colère des organisations syndicales, mais aussi de nombreux Français qui s'apprêtent à manifester contre ce projet de loi. Manuel Valls le reconnaît, le texte a été mal préparé et mal présenté. Il l'assure : si le statu quo serait « terrible », le CDI doit rester la norme.
Dans l'état du projet de loi actuel, ces conditions sont jugées trop souples : les syndicats exigent que les entreprises détaillent les raisons des licenciements économiques. Sur ces deux points au moins, le Premier ministre a ouvert la porte pour des modifications.
Il en faudra sans doute plus pour calmer la colère des organisations syndicales, mais aussi de nombreux Français qui s'apprêtent à manifester contre ce projet de loi. Manuel Valls le reconnaît, le texte a été mal préparé et mal présenté. Il l'assure : si le statu quo serait « terrible », le CDI doit rester la norme.