Le livre de Cornelia Woll
Dans son livre, Cornelia Woll montre que le lobbying peut se faire à contre-sens. Elle affirme que les politiciens peuvent forcer la main des entreprises. Ce constat va à l'encontre des idées reçues d'une dominance des grands groupes soumettant les politiques à leur volonté. S'appuyant sur deux cas précis, un en Europe et un aux États-Unis, Cornelia Woll montre comment des groupes de grandes envergures dans les domaines de la télécommunication et de l'aviation peuvent se retrouver victimes d'un lobbying. La question des modèles de lobbying est fortement abordée, puisqu’il semblerait y avoir des croyances profondes en une faiblesse des politiques à ce niveau, mais Cornelia Woll s’efforce de mettre en lumière le contraire, car les arbitres restent les politiques, et ce, quels que soient les modèles de négociation. Ainsi, son livre balaie la libéralisation et permet de mieux comprendre les tenants et aboutissants du lobbying, en insistant sur l’effet inverse qu’il peut avoir. Ainsi, les politiques font pression sur les entreprises et non l’inverse. Avec un style certes un peu trop académique, Cornelia Woll décrypte avec lucidité les rapports de force de la mondialisation et fait tomber les croyances sur le lobbying.
Cornelia Woll, contre les croyances du lobbying
Cornelia Woll nous permet à travers son livre de porter un autre regard sur le lobbying des entreprises. Il existe en effet des interactions entre les acteurs publics et privés allant à contre-sens de ce que l'on pense. Elle met en évidence le rôle du politique influençable, jouant un rôle non négligeable sur une grande entreprise. À travers des exemples concrets, Cornelia Woll met en lumière la capacité de ces derniers à faire eux aussi pression sur les entreprises. Son livre est une porte ouverte à une réflexion qui va à l'encontre des convictions sur le lobby des entreprises, et son argumentation, même si elle pousse un peu loin la généralisation, convainc le lecteur. Cornelia Woll différencie clairement le modèle américain de l’Européen dont l’un est basé sur des négociations directes entre État et entreprises et l’autre sur des négociations entre commission et association. Selon elle, le pouvoir d’arbitrage, aussi diffuses ou directes que soient les négociations, reste aux mains des politiques. Elle retrace également l’histoire des institutions dont le fonctionnement ne peut laisser place à des conspirations d’intérêts privés comme on pourrait le penser. Une lecture qui donnera matière à réflexion.
Dans son livre, Cornelia Woll montre que le lobbying peut se faire à contre-sens. Elle affirme que les politiciens peuvent forcer la main des entreprises. Ce constat va à l'encontre des idées reçues d'une dominance des grands groupes soumettant les politiques à leur volonté. S'appuyant sur deux cas précis, un en Europe et un aux États-Unis, Cornelia Woll montre comment des groupes de grandes envergures dans les domaines de la télécommunication et de l'aviation peuvent se retrouver victimes d'un lobbying. La question des modèles de lobbying est fortement abordée, puisqu’il semblerait y avoir des croyances profondes en une faiblesse des politiques à ce niveau, mais Cornelia Woll s’efforce de mettre en lumière le contraire, car les arbitres restent les politiques, et ce, quels que soient les modèles de négociation. Ainsi, son livre balaie la libéralisation et permet de mieux comprendre les tenants et aboutissants du lobbying, en insistant sur l’effet inverse qu’il peut avoir. Ainsi, les politiques font pression sur les entreprises et non l’inverse. Avec un style certes un peu trop académique, Cornelia Woll décrypte avec lucidité les rapports de force de la mondialisation et fait tomber les croyances sur le lobbying.
Cornelia Woll, contre les croyances du lobbying
Cornelia Woll nous permet à travers son livre de porter un autre regard sur le lobbying des entreprises. Il existe en effet des interactions entre les acteurs publics et privés allant à contre-sens de ce que l'on pense. Elle met en évidence le rôle du politique influençable, jouant un rôle non négligeable sur une grande entreprise. À travers des exemples concrets, Cornelia Woll met en lumière la capacité de ces derniers à faire eux aussi pression sur les entreprises. Son livre est une porte ouverte à une réflexion qui va à l'encontre des convictions sur le lobby des entreprises, et son argumentation, même si elle pousse un peu loin la généralisation, convainc le lecteur. Cornelia Woll différencie clairement le modèle américain de l’Européen dont l’un est basé sur des négociations directes entre État et entreprises et l’autre sur des négociations entre commission et association. Selon elle, le pouvoir d’arbitrage, aussi diffuses ou directes que soient les négociations, reste aux mains des politiques. Elle retrace également l’histoire des institutions dont le fonctionnement ne peut laisser place à des conspirations d’intérêts privés comme on pourrait le penser. Une lecture qui donnera matière à réflexion.