Faire cesser l’installation forcée de Linky
Usage de ruses pour entrer dans le domicile, changement de compteur par la force, voire en l’absence du propriétaire et sans son accord… : les ménages sont nombreux à en vouloir à Enedis, qui se dépêche pour installer le plus de compteurs Linky possible. Pour venir à leur secours, le cabinet d’avocat MySmartCab envisage de lancer une action collective conjointe et invite les consommateurs à s’y associer. L’objectif est de faire cesser l’installation forcée de Linky et au besoin, obtenir le retrait d’un Linky déjà installé au préjudice du demandeur.
Selon Christophe Lèguevaques, l’un des avocats préparant cette action collective conjointe, l’idée est de « bâtir un colosse face à un colosse ». « Il est évident qu'un particulier, isolé, n'a pas les moyens de se payer de bons avocats », explique celui qui croit savoir qu’Enedis rémunère ses avocats 700 € de l’heure. Il propose donc un forfait à 8,20 euros par mois, payable tant que durera l’action en justice (12 à 24 mois).
Selon Christophe Lèguevaques, l’un des avocats préparant cette action collective conjointe, l’idée est de « bâtir un colosse face à un colosse ». « Il est évident qu'un particulier, isolé, n'a pas les moyens de se payer de bons avocats », explique celui qui croit savoir qu’Enedis rémunère ses avocats 700 € de l’heure. Il propose donc un forfait à 8,20 euros par mois, payable tant que durera l’action en justice (12 à 24 mois).
Enedis confirme ses velléités de profilage des consommateurs
Les avocats comptent aussi mettre fin aux velléités d’Enedis de devenir un Big Brother. « Enedis, société commerciale, profite de son monopole sur un service public pour nous transformer en « chair à data » afin de devenir un opérateur Big data », assène Christophe Lèguevaques. Et cette accusation n'est pas sans fondement : dans un échange de courriers, Enedis lui avait elle-même expliqué qu'à terme, son projet est de devenir un courtier en data. C’est dans ce but qu’Enedis compte se mettre au profilage des consommateurs, en obtenant des données qui peuvent être revendues à des tiers.
Les particuliers souhaitant s’associer à cette action collective en tant que plaignants ont jusqu’au 31 mars 2020 pour souscrire au forfait proposé par le cabinet MySmartCab. Leur plainte sera ensuite examinée par un tribunal judiciaire (anciennement tribunal de grande instance).
Les particuliers souhaitant s’associer à cette action collective en tant que plaignants ont jusqu’au 31 mars 2020 pour souscrire au forfait proposé par le cabinet MySmartCab. Leur plainte sera ensuite examinée par un tribunal judiciaire (anciennement tribunal de grande instance).