Les véhicules d’occasion coûtent plus cher, la demande s’effondre
Le mois de février 2022 a vu 443.138 immatriculations de véhicules d’occasion. De prime abord, le chiffre peut impressionner certes, mais en réalité, il n’en est rien. Comme le révèle le site AutoScout24 France, un grand acteur du marché des véhicules d’occasion, en février 2022, les ventes se sont inscrites en baisse de 10,1% par rapport à février 2021. Et même par rapport à février 2019 (soit avant le Covid-19), les ventes de février 2022 sont en baisse de 3%. Cela, après déjà un mois de janvier 2022 désastreux pour le secteur (-9,4% par rapport à janvier 2021).
Comme l’expliquent les spécialistes d’AutoScout24 France, ce ralentissement est directement lié à la hausse des prix sur le marché de l’occasion. En effet, les prix ont augmenté considérablement (+19,4% par rapport à la moyenne de 2019), s’y ajoute un manque d'offres sur certains segments. Le marché du véhicule neuf chute lui aussi : en février 2022, seules 115.386 immatriculations ont été comptabilisées, soit -13% par rapport à janvier 2021 et -33,1% par rapport à 2019.
Comme l’expliquent les spécialistes d’AutoScout24 France, ce ralentissement est directement lié à la hausse des prix sur le marché de l’occasion. En effet, les prix ont augmenté considérablement (+19,4% par rapport à la moyenne de 2019), s’y ajoute un manque d'offres sur certains segments. Le marché du véhicule neuf chute lui aussi : en février 2022, seules 115.386 immatriculations ont été comptabilisées, soit -13% par rapport à janvier 2021 et -33,1% par rapport à 2019.
Les voitures hybrides et électriques d’occasion, un marché qui monte
Le segment des très jeunes occasions en particulier enregistre une forte chute des volumes (-33,4%) en raison du manque d’offres. Sur le segment des 2-5 ans aussi, le volume est en baisse, bien que de manière moins importante (-5,5%). Les véhicules plus âgés attirent en revanche de nouveau des consommateurs : les véhicules de 16 ans et plus connaissent une très légère progression (+0,23%).
Et même si les Français n’hésitent pas à acquérir d’aussi vieilles voitures, ils optent en revanche massivement pour des motorisations essence. En février 2022, comparé à février 2021, les motorisations diesel sont en effet en baisse de 14,7%. Les motorisations alternatives sont, quant à elles, très prisées sur le marché de l’occasion (et l’offre croissante joue son rôle aussi) : en février 2022, il s’est vendu 37,5% voitures hybrides de plus qu’en février 2021, et 68,5% voitures électriques de plus qu’en février 2021.
Et même si les Français n’hésitent pas à acquérir d’aussi vieilles voitures, ils optent en revanche massivement pour des motorisations essence. En février 2022, comparé à février 2021, les motorisations diesel sont en effet en baisse de 14,7%. Les motorisations alternatives sont, quant à elles, très prisées sur le marché de l’occasion (et l’offre croissante joue son rôle aussi) : en février 2022, il s’est vendu 37,5% voitures hybrides de plus qu’en février 2021, et 68,5% voitures électriques de plus qu’en février 2021.