6 salariés sur 10 travaillent davantage de chez eux que lorsqu’ils sont au bureau
Même si une majorité des salariés français (7 sur 10) se disent confiants en leur avenir professionnel sur le long terme, 33% considèrent que l'épidémie de Covid-19 a des conséquences négatives sur leurs perspectives professionnelles à court terme (promotion, mutation etc.), nous apprend le Boston Consulting Group (BCG), qui avait commandé une étude sur le sujet à l’institut Ipsos. On y lit par ailleurs que plus d'un tiers des salariés estiment que la crise sanitaire a diminué leur performance au travail (36%), en nuisant au renforcement de leurs compétences (28% pensent qu’elle a eu des conséquences négatives en la matière) ainsi que leur capacité de travail (32%).
Il apparaît également que le télétravail n’a pas été une expérience positive pour beaucoup. L’installation du télétravail dans la durée a affaibli les frontières entre temps privé et temps professionnel : 39% travaillent plus qu’avant à l’heure du déjeuner sans faire de vraie pause, et 31% plus souvent le soir tard ou le week-end (le pourcentage montant même à 43% pour les cadres supérieurs). Globalement, 59% des salariés de bureau déclarent télétravailler davantage aujourd’hui qu’avant la crise, ce pourcentage culminant à 70% pour les Franciliens.
Il apparaît également que le télétravail n’a pas été une expérience positive pour beaucoup. L’installation du télétravail dans la durée a affaibli les frontières entre temps privé et temps professionnel : 39% travaillent plus qu’avant à l’heure du déjeuner sans faire de vraie pause, et 31% plus souvent le soir tard ou le week-end (le pourcentage montant même à 43% pour les cadres supérieurs). Globalement, 59% des salariés de bureau déclarent télétravailler davantage aujourd’hui qu’avant la crise, ce pourcentage culminant à 70% pour les Franciliens.
Les femmes ont moins confiance que les hommes en leur avenir professionnel
Il ressort aussi de cette étude que concilier le télétravail et les tâches domestiques est souvent compliqué. On y apprend que la moitié des salariés ont dû consentir à davantage d’efforts domestiques depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Quant aux parents, 46% passent plus de temps à encadrer le travail scolaire de leurs enfants et 44% à les accompagner ou les récupérer (école, garderie, activités…). Enfin, 41% des salariés déclarent ainsi avoir moins de temps pour eux.
Pour faire face à ces responsabilités domestiques accrues, certains salariés ont réduit leur temps de travail. Interrogés sur la perspective du retour au rythme d’autrefois, les femmes sont particulièrement nombreuses à déclarer l’appréhender (57%, contre 40% des hommes). Et globalement, s’agissant de leur avenir professionnel et leurs perspectives de carrière, seules 60% des femmes se disent confiantes, contre 70% des hommes.
Pour faire face à ces responsabilités domestiques accrues, certains salariés ont réduit leur temps de travail. Interrogés sur la perspective du retour au rythme d’autrefois, les femmes sont particulièrement nombreuses à déclarer l’appréhender (57%, contre 40% des hommes). Et globalement, s’agissant de leur avenir professionnel et leurs perspectives de carrière, seules 60% des femmes se disent confiantes, contre 70% des hommes.