Ancienneté, taille de l’entreprise, région… : de nombreux facteurs déterminent le salaire d’un cadre
En 2018, la rémunération médiane d’un cadre s’élevait à 50.000 euros, en d’autres mots la moitié des cadres ont gagné moins de 50.000 euros et l’autre moitié a gagné plus. Malgré cette représentation de prime abord simple, les disparités de rémunération sont importantes : 8 cadres sur 10 ont une rémunération s’inscrivant entre 36.000 et 83.000 euros. Cela veut dire que 10% des cadres touchent moins de 36.000 euros, tandis que 10% touchent plus de 83.000 euros.
À quoi sont donc dues ces disparités de rémunération ? Tout d’abord, à l’ancienneté. La rémunération médiane est ainsi de 46.000 euros pour les trentenaires, de 54.000 euros pour les quadragénaires et de 55.000 euros pour les quinquagénaires. Ensuite, elles sont dues à la taille de l’entreprise. Sans surprise, plus l’entreprise est grande, plus la rémunération est élevée. En 2018, un cadre qui travaillait dans une grande entreprise (1.000 salariés et plus) percevait une rémunération médiane de 53.000 euros, alors que celui d’une TPE (1 à 19 salariés) percevait 45.000 euros. Enfin, la région a son importance, puisqu’en Ile-de-France (région qui concentre 40% des emplois de cadres), le salaire médian est de 52.000 euros, contre 47.000 euros ailleurs en France (soit 11% d’écart de rémunération).
À quoi sont donc dues ces disparités de rémunération ? Tout d’abord, à l’ancienneté. La rémunération médiane est ainsi de 46.000 euros pour les trentenaires, de 54.000 euros pour les quadragénaires et de 55.000 euros pour les quinquagénaires. Ensuite, elles sont dues à la taille de l’entreprise. Sans surprise, plus l’entreprise est grande, plus la rémunération est élevée. En 2018, un cadre qui travaillait dans une grande entreprise (1.000 salariés et plus) percevait une rémunération médiane de 53.000 euros, alors que celui d’une TPE (1 à 19 salariés) percevait 45.000 euros. Enfin, la région a son importance, puisqu’en Ile-de-France (région qui concentre 40% des emplois de cadres), le salaire médian est de 52.000 euros, contre 47.000 euros ailleurs en France (soit 11% d’écart de rémunération).
7 cadres démissionnaires sur 10 obtiennent une augmentation
Le Baromètre nous apprend également que les cadres sont nombreux à se faire augmenter. En 2018, 67% des cadres ayant changé de poste au sein de leur entreprise ont été augmentés. S’agissant des cadres qui ont changé d’entreprise, 62% d’entre eux ont été augmentés. Les statistiques montrent d’ailleurs que les conditions dans lesquelles s’est fait ce départ sont déterminantes dans l’évolution de la rémunération. Parmi les cadres dont le changement d’entreprise s’est fait sans période de chômage, 69% ont été augmentés. 73% des cadres ayant démissionné ont obtenu une rémunération supérieure chez leur nouvel employeur, contre 58% des cadres ayant quitté leur entreprise après la fin de leur contrat et 47% l’ayant quittée suite à une rupture conventionnelle.
Statistiquement, les augmentations sont plus fréquentes en Ile-de-France. Qu’ils soient ou non mobiles, les cadres franciliens sont 74% à avoir été augmentés en 2018, contre 65% des cadres travaillant en province.
Statistiquement, les augmentations sont plus fréquentes en Ile-de-France. Qu’ils soient ou non mobiles, les cadres franciliens sont 74% à avoir été augmentés en 2018, contre 65% des cadres travaillant en province.