Conséquence de la crise sanitaire
Pour une entreprise, il est fondamental de se faire payer ses factures au moment prévu : la trésorerie en dépend, ce qui permet de verser les salaires et… de payer les factures en retour ! Or, les retards de paiement sont nombreux et ils se sont allongés sous le coup de la crise économique. L'enquête annuelle réalisée par l'Ifop auprès de 500 entreprises de plus de 50 salariés pour le compte d'ARC confirme un allongement des retards de paiement. Ils passent en moyenne de 10 à 13 jours entre 2019 et 2020. Le point noir concerne les PME, qui sont de 18,6 jours cette année, au lieu de 10,9 jours en 2019.
Les factures s'accumulent et les PME ont davantage de difficultés pour les honorer. Selon Denis Le Bossé, président de l'ARC, un cabinet spécialisé dans le recouvrement des créances, les petites et moyennes entreprises ont « totalement bloqué le paiement de leurs factures » depuis le mois de mars et le confinement. Selon lui, on entend beaucoup dans les PME que les collaborateurs sont en télétravail et qu'il est impossible de réaliser ou payer les factures.
Les factures s'accumulent et les PME ont davantage de difficultés pour les honorer. Selon Denis Le Bossé, président de l'ARC, un cabinet spécialisé dans le recouvrement des créances, les petites et moyennes entreprises ont « totalement bloqué le paiement de leurs factures » depuis le mois de mars et le confinement. Selon lui, on entend beaucoup dans les PME que les collaborateurs sont en télétravail et qu'il est impossible de réaliser ou payer les factures.
Retards de paiement entre PME
Contrairement à l'idée reçue qui voudrait que ce soit les grandes sociétés qui paient leurs factures avec du retard (8,1 jours en 2020, contre 8,9 jours en 2019), ce sont souvent les délais de paiement entre deux PME ou deux TPE qui sont des dangers pour la survie de l'entreprise. « On est dans un rapport de force mais qui n'est pas, comme on l'entend souvent, celui des grandes entreprises vis-à-vis des petites, mais qui s'étend à deux PME ou même à deux TPE », selon le dirigeant de l'ARC.
Les prêts garantis par l'État ont pourtant abondé les caisses de nombreuses entreprises. Il n'y a donc pas, sur le papier, de raison pour que le paiement des factures subisse du retard. C'est pourquoi les entreprises demandent la création d'une notation « délais de paiement » qui leur permettrait de connaître la qualité d'un partenaire sur ce point. Enfin, en ce qui concerne le secteur public, la situation est toujours difficile avec plus d'une société privée sur deux (55 %) qui ne veulent pas répondre à un appel d'offres car elles craignent des retards de paiement.
Les prêts garantis par l'État ont pourtant abondé les caisses de nombreuses entreprises. Il n'y a donc pas, sur le papier, de raison pour que le paiement des factures subisse du retard. C'est pourquoi les entreprises demandent la création d'une notation « délais de paiement » qui leur permettrait de connaître la qualité d'un partenaire sur ce point. Enfin, en ce qui concerne le secteur public, la situation est toujours difficile avec plus d'une société privée sur deux (55 %) qui ne veulent pas répondre à un appel d'offres car elles craignent des retards de paiement.