Les consommateurs français prennent le pli du bio. Et cela se voit sans détour dans les chiffres de vente du secteur compilés par l'Agence Bio, une structure créée en 2001 par les acteurs de la filière (producteurs, distributeurs, acteurs institutionnels) : sur le premier semestre, le marché a enregistré 500 millions d'euros de plus qu'au même semestre de l'an dernier. La plupart des rayons affichent une hausse sensible, à l'instar des fruits et légumes qui progressent de 20%, de l'épicerie (+20% également), ou encore les boissons non alcoolisés qui voient leurs ventes augmenter fortement de 30%.
Un changement s'opère depuis deux ans : alors que la distribution était largement assurée par les magasins spécialisés, les grandes enseignes ont pris la main et elles tirent la consommation vers le haut, explique l'agence. Une distribution qui s'élargit et un secteur qui ne cesse de se professionnaliser et de gagner en productivité, c'est le gage non seulement de prix toujours plus bas, mais aussi d'un intérêt de plus en plus fort de la part des consommateurs.
Sur l'ensemble de 2016, le chiffre d'affaires généré par cette activité avait dépassé les 7 milliards d'euros (restauration hors domicile incluse). Les acteurs de la filière ont bien l'intention de faire mieux cette année et cela semble bien parti. Les inquiétudes nées de la production industrielle, dans le secteur agro-alimentaire notamment, sont de nature à renforcer encore le marché du bio.
Un changement s'opère depuis deux ans : alors que la distribution était largement assurée par les magasins spécialisés, les grandes enseignes ont pris la main et elles tirent la consommation vers le haut, explique l'agence. Une distribution qui s'élargit et un secteur qui ne cesse de se professionnaliser et de gagner en productivité, c'est le gage non seulement de prix toujours plus bas, mais aussi d'un intérêt de plus en plus fort de la part des consommateurs.
Sur l'ensemble de 2016, le chiffre d'affaires généré par cette activité avait dépassé les 7 milliards d'euros (restauration hors domicile incluse). Les acteurs de la filière ont bien l'intention de faire mieux cette année et cela semble bien parti. Les inquiétudes nées de la production industrielle, dans le secteur agro-alimentaire notamment, sont de nature à renforcer encore le marché du bio.
