Rémunération en hausse de plus de 2% pour Enedis
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé qu'Enedis allait bénéficier au mois d'août d'un relèvement de sa rémunération de 2,26%. Une augmentation basée en partie sur la hausse de l'inflation (1,5%). Le régulateur a rapporté que « le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d'électricité (TURPE HTA-BT) évolue au 1er août 2022 de + 2,26 % ». Par contre, RTE le réseau public de transport d'électricité, n'aura droit à aucune hausse, sa rémunération restera stable à -0,01%.
Ces augmentations sont payées par les fournisseurs d'électricité à Enedis et à RTE (quand ce dernier y a droit). Le gouvernement, par la voix du ministère de la Transition énergétique, a assuré que cette hausse programmée cet été sera indolore pour les particuliers et les commerçants : ils bénéficient en effet du bouclier tarifaire, un ensemble de mesures qui permettent de limiter la hausse des factures à 4%. Et ce, jusqu'à la fin de l'année.
Ces augmentations sont payées par les fournisseurs d'électricité à Enedis et à RTE (quand ce dernier y a droit). Le gouvernement, par la voix du ministère de la Transition énergétique, a assuré que cette hausse programmée cet été sera indolore pour les particuliers et les commerçants : ils bénéficient en effet du bouclier tarifaire, un ensemble de mesures qui permettent de limiter la hausse des factures à 4%. Et ce, jusqu'à la fin de l'année.
Le bouclier tarifaire toujours en place
« Le bouclier tarifaire est maintenu », explique-t-on au ministère, l'annonce du régulateur ne change rien pour le consommateur. Une bonne nouvelle pour le pouvoir d'achat, mais probablement moins bonne pour les finances publiques. Le bouclier tarifaire coûte en effet très cher puisqu'au bout du compte, c'est l'État qui prend la hausse des prix de l'énergie à sa charge.
Pour l'électricité, cela représente une dépense publique de 15 milliards d'euros, et pour le gaz de 6,5 milliards. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a assuré qu'il n'y aura pas d'effet de rattrapage l'année prochaine, quand le bouclier sera terminé. Néanmoins, il faut s'attendre à une hausse significative des coûts de l'énergie.
Pour l'électricité, cela représente une dépense publique de 15 milliards d'euros, et pour le gaz de 6,5 milliards. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a assuré qu'il n'y aura pas d'effet de rattrapage l'année prochaine, quand le bouclier sera terminé. Néanmoins, il faut s'attendre à une hausse significative des coûts de l'énergie.