Pour 1 commerçant sur 2, la fermeture des commerces « non essentiels » n’était pas justifiée
Après une adhésion quasi-universelle lors du premier confinement en mars-mai 2020, cette fois-ci les mesures restrictives mises en place par l’exécutif semblent agacer les petites entreprises. Selon une enquête réalisée par le Syndicat des indépendants (SDI), 52% des dirigeants de petites entreprises émettent un avis négatif sur la fermeture, tout au long du premier mois du confinement, des commerces « non essentiels ».
« Alors que les consommateurs se pressaient dans les grandes surfaces et les salariés dans les transports en commun, la fermeture des commerces dits « non-essentiels » et dès lors désignés (à tort) comme principaux vecteurs de la pandémie, ne passe pas », enfonce le clou le SDI.
« Alors que les consommateurs se pressaient dans les grandes surfaces et les salariés dans les transports en commun, la fermeture des commerces dits « non-essentiels » et dès lors désignés (à tort) comme principaux vecteurs de la pandémie, ne passe pas », enfonce le clou le SDI.
Même les commerces ayant pu rester ouverts ont vu leur chiffre d’affaires chuter
Les chefs d’entreprise les plus remontés semblent être ceux du secteur HCR (hôtels, cafés et restaurants). En 2020, 96% des entreprises de ce secteur ont subi une baisse de leur chiffre d’affaires. En cette fin d’année, 52% des entreprises du secteur HCR font état d’une situation de trésorerie difficile, 23% la jugent très difficile et 15% catastrophique, soit un total de 90%.
Dans les autres secteurs ayant fait l’objet d’une fermeture administrative (hors HCR), 70% des entreprises font état d’une situation de trésorerie difficile à catastrophique. D’autre part, l’absence de fermeture administrative ne veut pas dire que l’entreprise a traversé la crise sans encombre. Pour preuve, 42% des entreprises des secteurs restés ouverts font état d’une situation de trésorerie difficile à catastrophique.
Dans les autres secteurs ayant fait l’objet d’une fermeture administrative (hors HCR), 70% des entreprises font état d’une situation de trésorerie difficile à catastrophique. D’autre part, l’absence de fermeture administrative ne veut pas dire que l’entreprise a traversé la crise sans encombre. Pour preuve, 42% des entreprises des secteurs restés ouverts font état d’une situation de trésorerie difficile à catastrophique.