Ce scrutin anticipé n’a pas donné les résultats escomptés par Theresa May, loin de là. Elle qui voulait obtenir une majorité large afin de mener les négociations du Brexit avec Bruxelles en position de force, va partir à la bataille avec un handicap sérieux : son futur gouvernement ne sera pas majoritaire et elle va devoir composer avec des alliés.
La position britannique, qui jusqu’à présent voulait imposer un Brexit « dur » à ses partenaires européens, est maintenant beaucoup plus difficile à tenir. Sur le plan économique, les nouvelles ne sont pas spécialement bonnes, en particulier pour la livre sterling. La monnaie du pays a plongé de 15% face au dollar depuis le résultat du référendum de juin dernier. Suite au résultat des élections, la livre a poursuivi sa dépréciation.
C’est bon pour les exportations britanniques certes, mais cette baisse enchérit le coût des produits manufacturés provenant de l’étranger. Et tandis que les prix augmentent pour les consommateurs, leur pouvoir d’achat et les salaires ne progressent pas aussi vite. Quant aux marchés boursiers, ils pointent à la hausse, y compris à Londres où la hausse a été de 1,04% ce vendredi.