Une santé physique en amélioration mais une santé psychologique instable
Depuis la crise Covid-19, les dirigeants accordent une attention accrue à leur santé. En 2024, 90% des dirigeants déclarent être en bonne santé physique, une augmentation de 7 points par rapport à 2023. Cependant, la santé psychologique est source de davantage de préoccupations. En effet, seuls 76% des dirigeants s’estiment en bonne santé psychologique, un chiffre en baisse par rapport aux 86% de 2019, avant la pandémie.
Les jeunes dirigeants sont particulièrement touchés par cette instabilité psychologique. Alors que 96% des dirigeants de 18 à 24 ans se disent en bonne santé physique, 30% d’entre eux estiment avoir une santé psychologique passable ou mauvaise, contre 24% en moyenne pour l’ensemble des dirigeants. Ces jeunes dirigeants, bien que physiquement en forme, ressentent davantage de pression et de stress psychologique.
Les jeunes dirigeants sont particulièrement touchés par cette instabilité psychologique. Alors que 96% des dirigeants de 18 à 24 ans se disent en bonne santé physique, 30% d’entre eux estiment avoir une santé psychologique passable ou mauvaise, contre 24% en moyenne pour l’ensemble des dirigeants. Ces jeunes dirigeants, bien que physiquement en forme, ressentent davantage de pression et de stress psychologique.
La santé des dirigeants varie selon les secteurs d'activité
Les résultats de l’enquête mettent en lumière des disparités significatives entre les secteurs d'activité. Dans les secteurs des transports, de l’agriculture et de la construction, le moral des dirigeants est plus fragile. En 2024, 39% des dirigeants dans le secteur des transports et 38% dans l’agriculture affirment avoir une santé mentale passable ou mauvaise, ce qui s’explique en partie par les tensions et les défaillances économiques observées dans ces secteurs. À l’inverse, les dirigeants d’entreprises industrielles semblent mieux s'en sortir, seulement 16% déclarant une santé mentale passable ou mauvaise.
Le renoncement aux soins médicaux demeure un phénomène préoccupant. 32% des dirigeants avouent avoir renoncé à consulter un médecin au cours des 12 derniers mois, principalement en raison du manque de temps. Cette tendance est particulièrement marquée dans les secteurs économiquement fragiles, où les dirigeants privilégient leur activité professionnelle au détriment de leur santé.
Le renoncement aux soins médicaux demeure un phénomène préoccupant. 32% des dirigeants avouent avoir renoncé à consulter un médecin au cours des 12 derniers mois, principalement en raison du manque de temps. Cette tendance est particulièrement marquée dans les secteurs économiquement fragiles, où les dirigeants privilégient leur activité professionnelle au détriment de leur santé.