Treize sites en tout seront touchés par ces blocages organisés notamment par la FNSEA. Ils sont répartis un peu partout en France (qui compte 7 raffineries et 200 dépôts). Le principal syndicat agricole français veut protester contre plusieurs mesures prises par le gouvernement et par Total. La première d'entre elles cristallise la colère des adhérents de l'organisation. Le groupe pétrolier va en effet importer d'Indonésie 300 000 tonnes d'huile de palme pour alimenter une bio raffinerie située à La Mède.
La filière française du biodiesel est vent debout contre cette activité, car c'est à elle que s'adresse la majorité de la production tricolore d'huile de colza. La question des normes, très élevées en France et beaucoup plus souples en Indonésie, est posée (ce d'autant que la production d'huile de palme est source de déforestation). La FNSEA demande au gouvernement de procéder à une évaluation économique et sociale avant toute mise en place de nouvelle norme.
Les agriculteurs ont une autre inquiétude : la loi Alimentation, qui sera examinée par le Sénat le 26 juin. Selon le syndicat, le texte instaure de « nouvelles charges » ; la FNSEA exige le retour de l'amendement sur l'importation de denrée produite avec des substances phytosanitaires interdites dans l'UE. Par ailleurs, les agriculteurs craignent la baisse du budget (de -5%) de la politique agricole commune de l'Union européenne, dont la France est la premier pays bénéficiaire.
La filière française du biodiesel est vent debout contre cette activité, car c'est à elle que s'adresse la majorité de la production tricolore d'huile de colza. La question des normes, très élevées en France et beaucoup plus souples en Indonésie, est posée (ce d'autant que la production d'huile de palme est source de déforestation). La FNSEA demande au gouvernement de procéder à une évaluation économique et sociale avant toute mise en place de nouvelle norme.
Les agriculteurs ont une autre inquiétude : la loi Alimentation, qui sera examinée par le Sénat le 26 juin. Selon le syndicat, le texte instaure de « nouvelles charges » ; la FNSEA exige le retour de l'amendement sur l'importation de denrée produite avec des substances phytosanitaires interdites dans l'UE. Par ailleurs, les agriculteurs craignent la baisse du budget (de -5%) de la politique agricole commune de l'Union européenne, dont la France est la premier pays bénéficiaire.