Le taux de chômage baisse tant sur un an que sur le trimestre
Le taux de chômage baisse, mais pour combien de temps encore ? Au deuxième trimestre 2022, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A a enregistré une baisse de 0,8% sur le trimestre, soit 26.900 inscrits en moins. Sur un an, la baisse a d’ailleurs été spectaculaire : -15,1%. Le nombre d’inscrits s’établit donc à 3,165 millions, soit un taux de chômage de 8,9%.
Le nombre de demandeurs d’emploi reste stable au deuxième trimestre pour les moins de 25 ans. Mais, bonne nouvelle, il baisse pour les 25-49 ans (-0,4%) et les 50 ans et plus (-1,2%.).
Le nombre de demandeurs d’emploi reste stable au deuxième trimestre pour les moins de 25 ans. Mais, bonne nouvelle, il baisse pour les 25-49 ans (-0,4%) et les 50 ans et plus (-1,2%.).
Ce trimestre de baisse du taux de chômage, sera-t-il le dernier ?
Cette baisse du taux chômage pourrait néanmoins être la dernière d’une suite sinon ininterrompue depuis le troisième trimestre 2021. L’OCDE, la Banque de France et l’OFCE s’accordent tous sur un ralentissement de l’activité et une remontée du chômage à court terme face au contexte économique actuel.
Comme l’expliquent les économistes du cabinet de conseil Astères, cette hausse du chômage s’expliquera par les blocages économiques liées à la situation géopolitique et à l’inflation. Elle devrait être aggravée par la hausse des taux engagée par la BCE. Les tensions sur les chaînes de valeurs et sur l’approvisionnement en matières premières, la perte de pouvoir d’achat liée à l’inflation et la confiance dégradée des agents économique sont autant de facteurs de ralentissement de l’activité qui commenceront très bientôt à peser sur l’emploi. Des taux d’intérêt élevés en particulier constituent un frein à l’emprunt et donc à l’investissement pour les ménages et les entreprises, ce qui a pour effet de limiter l’activité économique et donc l’emploi.
Comme l’expliquent les économistes du cabinet de conseil Astères, cette hausse du chômage s’expliquera par les blocages économiques liées à la situation géopolitique et à l’inflation. Elle devrait être aggravée par la hausse des taux engagée par la BCE. Les tensions sur les chaînes de valeurs et sur l’approvisionnement en matières premières, la perte de pouvoir d’achat liée à l’inflation et la confiance dégradée des agents économique sont autant de facteurs de ralentissement de l’activité qui commenceront très bientôt à peser sur l’emploi. Des taux d’intérêt élevés en particulier constituent un frein à l’emprunt et donc à l’investissement pour les ménages et les entreprises, ce qui a pour effet de limiter l’activité économique et donc l’emploi.