Carnets de l'Economie

Le réel pouvoir des actionnaires dans la gouvernance des entreprises




La Rédaction
18/06/2012

La gouvernance des entreprises est aujourd’hui sujette à polémique, car l’organisation de cette dernière n’est pas toujours adaptée à l’activité de l’entreprise. En cause, la composition du conseil d’administration qui est, dans certains cas, inadéquate à de bonnes relations entre les actionnaires, la direction et autre parties prenantes.


Le réel pouvoir des actionnaires dans la gouvernance des entreprises
Les actionnaires ayant pour rôle de contrôler la viabilité de l’entreprise, ces derniers se contentent de vérifier les comptes rendus des dirigeants. Ce manque d’implication dans l’entreprise, souvent causée par l’intervention d’intermédiaire dans les investissements, et par des marchés de capitaux à court terme soulève la question du réel pouvoir des actionnaires dans la gouvernance.
 
Point de vue de l’actionnaire

Tout actionnaire est considéré comme propriétaire de la société, à hauteur de ses parts. En tant que propriétaire, l’actionnaire peut donc décider de faire de ses parts, ce que bon lui semble. Lorsque ce dernier est majoritaire, cela implique qu’il peut décider d’aller à l’encontre de l’avis du conseil d’administration et ne pas tenir compte du désaccord des actionnaires minoritaires. Ce comportement peut être très dangereux pour l’entreprise, car dans le cas d’un manque d’implication de l’actionnaire dans la gouvernance, ce dernier n’a pas la capacité à prendre des décisions adéquates. Cependant, ayant le pouvoir de le faire, l’actionnaire assoit sa position de domination. Le propre de l’homme étant de penser qu’il est le maitre de son environnement, les actionnaires non soucieux de leurs collaborateurs peuvent subir un effet boomerang. Tout comme l’humanité qui subit les changements climatiques dont elle est la seule responsable, l’actionnaire doit faire preuve d’éthique envers l’entreprise et ses différents acteurs, pour ne pas avoir à subir les conséquences désastreuses d’une position de tout contrôle.

Les limites du pouvoir des actionnaires

Les pleins pouvoirs d’un actionnaire majoritaire ne lui confèrent pas forcément le droit de faire ce qu’il veut. Ceci étant une question d’éthique, les relations de la gouvernance reposent sur la bonne ou mauvaise éthique d’une seule personne. Ce qui peut être intolérable pour les actionnaires minoritaires ou autres parties prenantes dans le cas de désaccord. Alors, pour résoudre ce problème, des mesures s’imposent. À savoir que la législation qui est incapable de prendre en considération les problématiques de gouvernances de chaque secteur d’activité, pourrait assouplir le cadre juridique pour certains secteurs, et le durcir pour d’autre, mais tout reste à faire. La limite du pouvoir des actionnaires se trouvant dans leur éthique, la révision de la composition du conseil d’administration ainsi que la démocratisation du vote lors des assemblées générales permettraient d’astreindre tous les actionnaires à leur devoir éthique envers l’entreprise. Cette dernière évolue dans un environnement dont elle puise les ressources à son avantage. Il serait donc normal de faire participer aux conseils d’administration, les acteurs de cet environnement. Les économies européennes qui par exemple font majoritairement participer leurs employés de façon significative à leurs conseils d’administration témoignent de l’efficacité de cette méthode de gouvernance. L’effet boomerang d’une gouvernance par un actionnariat sans éthique pouvant avoir de graves conséquences,  les actionnaires se doivent d’avoir un comportement responsable en considérant toutes les parties prenantes de l’entreprise et sans abuser de leur position.Les actionnaires ayant pour rôle de contrôler la viabilité de l’entreprise, ces derniers se contentent de vérifier les comptes rendus des dirigeants. Ce manque d’implication dans l’entreprise, souvent causée par l’intervention d’intermédiaire dans les investissements, et par des marchés de capitaux à court terme soulève la question du réel pouvoir des actionnaires dans la gouvernance.
 
Point de vue de l’actionnaire
Tout actionnaire est considéré comme propriétaire de la société, à hauteur de ses parts. En tant que propriétaire, l’actionnaire peut donc décider de faire de ses parts, ce que bon lui semble. Lorsque ce dernier est majoritaire, cela implique qu’il peut décider d’aller à l’encontre de l’avis du conseil d’administration et ne pas tenir compte du désaccord des actionnaires minoritaires. Ce comportement peut être très dangereux pour l’entreprise, car dans le cas d’un manque d’implication de l’actionnaire dans la gouvernance, ce dernier n’a pas la capacité à prendre des décisions adéquates. Cependant, ayant le pouvoir de le faire, l’actionnaire assoit sa position de domination. Le propre de l’homme étant de penser qu’il est le maitre de son environnement, les actionnaires non soucieux de leurs collaborateurs peuvent subir un effet boomerang. Tout comme l’humanité qui subit les changements climatiques dont elle est la seule responsable, l’actionnaire doit faire preuve d’éthique envers l’entreprise et ses différents acteurs, pour ne pas avoir à subir les conséquences désastreuses d’une position de tout contrôle.

Les limites du pouvoir des actionnaires

Les pleins pouvoirs d’un actionnaire majoritaire ne lui confèrent pas forcément le droit de faire ce qu’il veut. Ceci étant une question d’éthique, les relations de la gouvernance reposent sur la bonne ou mauvaise éthique d’une seule personne. Ce qui peut être intolérable pour les actionnaires minoritaires ou autres parties prenantes dans le cas de désaccord. Alors, pour résoudre ce problème, des mesures s’imposent. À savoir que la législation qui est incapable de prendre en considération les problématiques de gouvernances de chaque secteur d’activité, pourrait assouplir le cadre juridique pour certains secteurs, et le durcir pour d’autre, mais tout reste à faire. La limite du pouvoir des actionnaires se trouvant dans leur éthique, la révision de la composition du conseil d’administration ainsi que la démocratisation du vote lors des assemblées générales permettraient d’astreindre tous les actionnaires à leur devoir éthique envers l’entreprise. Cette dernière évolue dans un environnement dont elle puise les ressources à son avantage. Il serait donc normal de faire participer aux conseils d’administration, les acteurs de cet environnement. Les économies européennes qui par exemple font majoritairement participer leurs employés de façon significative à leurs conseils d’administration témoignent de l’efficacité de cette méthode de gouvernance. L’effet boomerang d’une gouvernance par un actionnariat sans éthique pouvant avoir de graves conséquences,  les actionnaires se doivent d’avoir un comportement responsable en considérant toutes les parties prenantes de l’entreprise et sans abuser de leur position.










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