Cette estimation est en baisse par rapport à la précédente prévision de l'institut, de 0,1 point. Dans tous les cas, il s'agit d'un revers, considérant que la croissance avait été de 0,7% au quatrième trimestre 2017. Parmi les raisons qui expliquent ce coup de mou, l'Insee met en avant les dépenses des ménages en recul : leur consommation ne progresse que de 0,1%, contre 0,2% au dernier trimestre de 2017. Globalement, les dépenses des ménages est qualifiée d'« atone », que ce soit pour les services ou les biens.
Ce sont surtout les entreprises qui déçoivent : leurs investissements n'ont augmenté que de 0,1%, alors que la prévision était de 0,5%. Les biens manufacturés sont en cause : le repli de l'investissement dans ce domaine est de -1,3%, alors qu'il avait été de +1,6% au quatrième trimestre de l'an dernier. L'investissement des ménages passe d'une croissance de 0,6% en fin d'année, à 0,2% seulement, un repli qui touche particulièrement le secteur de la construction.
Les perspectives ne sont pas plus optimistes pour le second trimestre, avec une croissance estimée de 0,3% pour la Banque de France. La France bénéficie fort heureusement de son acquis de croissance hérité de la dynamique de l'an dernier : si la croissance devait être nulle en 2018, la croissance tricolore se maintiendrait à 1,2%. Le gouvernement a prévu une progression du PIB de 2%. Pour finir, l'Insee a aussi mesuré l'impact du trafic de drogue sur l'activité économique : cela représente 2,7 milliards d'euros chaque année, soit 0,1 point du PIB.
Ce sont surtout les entreprises qui déçoivent : leurs investissements n'ont augmenté que de 0,1%, alors que la prévision était de 0,5%. Les biens manufacturés sont en cause : le repli de l'investissement dans ce domaine est de -1,3%, alors qu'il avait été de +1,6% au quatrième trimestre de l'an dernier. L'investissement des ménages passe d'une croissance de 0,6% en fin d'année, à 0,2% seulement, un repli qui touche particulièrement le secteur de la construction.
Les perspectives ne sont pas plus optimistes pour le second trimestre, avec une croissance estimée de 0,3% pour la Banque de France. La France bénéficie fort heureusement de son acquis de croissance hérité de la dynamique de l'an dernier : si la croissance devait être nulle en 2018, la croissance tricolore se maintiendrait à 1,2%. Le gouvernement a prévu une progression du PIB de 2%. Pour finir, l'Insee a aussi mesuré l'impact du trafic de drogue sur l'activité économique : cela représente 2,7 milliards d'euros chaque année, soit 0,1 point du PIB.