France : 1,6 millions de fumeurs en moins sur la période 2016-2017
On pensait ne jamais pouvoir en venir au bout du tabagisme, les dernières statistiques publiées par Santé Publique France nous offrent néanmoins une lueur d’espoir. Car pour la première fois depuis de longues années, on peut affirmer avec certitude que les Français fument moins. Le nombre de fumeurs a diminué d’un million sur l’année 2016, et le progrès s’est poursuivi en 2017 avec 600 000 fumeurs supplémentaires en moins. Sur deux ans, le nombre de fumeurs a donc reculé de 12%.
À noter que ce 1,6 million de fumeurs en moins traduit non seulement l’arrêt du tabac par les fumeurs, mais aussi la réduction du nombre de jeunes qui entrent dans le tabagisme, font remarquer les auteurs de l’étude.
À noter que ce 1,6 million de fumeurs en moins traduit non seulement l’arrêt du tabac par les fumeurs, mais aussi la réduction du nombre de jeunes qui entrent dans le tabagisme, font remarquer les auteurs de l’étude.
Le nombre de fumeurs quotidiens a baissé de 4 points en deux ans
En 2018, 32% des Français fument, et 25,4% le font quotidiennement : c’est beaucoup, mais c’est toujours 4 points de moins qu’en 2016. Selon les auteurs de l’étude, cette baisse s’explique par l’augmentation régulière des prix du tabac, la mise en place au 1er janvier 2017 du paquet neutre et le remboursement des substituts nicotiniques.
Et si moins de Français fument, ceux qui fument quotidiennement ont quelque peu baissé leur consommation de cigarettes. En 2018, ils en consommaient 13 par jour, contre 13,3 en 2017 et 13,8 en 2010. Un recul de la consommation s’observe sur les cigarettes électroniques également : en 2018, 3,8% de nos compatriotes les utilisaient quotidiennement, contre 2,7 en 2017.
Et si moins de Français fument, ceux qui fument quotidiennement ont quelque peu baissé leur consommation de cigarettes. En 2018, ils en consommaient 13 par jour, contre 13,3 en 2017 et 13,8 en 2010. Un recul de la consommation s’observe sur les cigarettes électroniques également : en 2018, 3,8% de nos compatriotes les utilisaient quotidiennement, contre 2,7 en 2017.