Bruno Le Maire est une fois de plus monté au créneau durant Le Grand Rendez-Vous Europe 1/Cnews/Les Echos. Le ministre de l’Économie n’y est pas allé par quatre chemins : le mouvement doit cesser « le plus vite possible », alors que l’environnement international est « tendu ». La crainte, c’est la dégradation de la croissance en France : il confirme que la crise des « gilets jaunes » coûtera « 0,1 point de croissance pour le dernier trimestre [2018] ». La progression du PIB est toujours estimée à 1,7% pour 2018, selon les prévisions du gouvernement. Mais la Banque de France et l’Insee ont rabaissé la croissance annuelle à 1,5%.
Bruno Le Maire n’entend pas revenir sur plusieurs des mesures prises par le gouvernement : « je ne souhaite pas que nous revenions sur l'ISF, sur le prélèvement forfaitaire unique ou sur la baisse de l'impôt sur les sociétés », a-t-il expliqué. Ces mesures faisaient partie du programme d’Emmanuel Macron, qui a été élu sur le projet d’une « transformation fiscale en profondeur », votée par « une majorité de Français ». Pas question de rétablir l’ISF, un impôt qui n’a « jamais réglé le problème du chômage, ni celui de la pauvreté en France ». L’hôte de Bercy veut s’attaquer « aux racines de la pauvreté, des inégalités et du chômage dans notre pays ».
Le ministre a plaidé pour pour laisser du temps aux mesures adoptées, afin qu’elles donnent « toute leur ampleur ». Il rappelle aussi que l’impact de la suppression de l’ISF sera évaluée d’ici la fin de cette année, comme promis par le gouvernement. Pour ce qui concerne le grand débat national, Bruno Le Maire se dit ouvert à des discussions autour de la suppression de la taxe d’habitation pour les 20% des ménages les plus aisés.
Bruno Le Maire n’entend pas revenir sur plusieurs des mesures prises par le gouvernement : « je ne souhaite pas que nous revenions sur l'ISF, sur le prélèvement forfaitaire unique ou sur la baisse de l'impôt sur les sociétés », a-t-il expliqué. Ces mesures faisaient partie du programme d’Emmanuel Macron, qui a été élu sur le projet d’une « transformation fiscale en profondeur », votée par « une majorité de Français ». Pas question de rétablir l’ISF, un impôt qui n’a « jamais réglé le problème du chômage, ni celui de la pauvreté en France ». L’hôte de Bercy veut s’attaquer « aux racines de la pauvreté, des inégalités et du chômage dans notre pays ».
Le ministre a plaidé pour pour laisser du temps aux mesures adoptées, afin qu’elles donnent « toute leur ampleur ». Il rappelle aussi que l’impact de la suppression de l’ISF sera évaluée d’ici la fin de cette année, comme promis par le gouvernement. Pour ce qui concerne le grand débat national, Bruno Le Maire se dit ouvert à des discussions autour de la suppression de la taxe d’habitation pour les 20% des ménages les plus aisés.