Le rapprochement entre université et entreprises, un véritable serpent de mer pour la France, toujours à la traîne dans le domaine.
Une idée de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso. Sup'Emploi aura donc pour but de rapprocher et de renforcer la coopération entre entreprises et universités. Un exercice périlleux, auquel de nombreux ministères se sont attelés, sans grande réussite. Sup'Emploi sera présidé par deux chefs d'entreprises reconnus, Françoise Gri, le patron de Pierre et Vacances, et Henri Lachmann, le vice-président de Schneider Electric. Il comprendra également 20 autres personnalités issues du monde de l'entreprise et des universités.
Ce comité vise, selon les mots du ministère, à "améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et faire contribuer l'enseignement supérieur au redressement du pays et à sa compétitivité". Il devrait également s'employer à anticiper les métiers du futur, notamment dans la filière numérique, de manière à ce qu'entreprises et universités progressent dans ce domaine, en même temps. A ce sujet, "Sup'Emploi" devrait également promouvoir l'alternance et les stages encadrés.
Le chantier est de taille, tout comme les lacunes. "On est au 6ème rang mondial pour la qualité de nos publications scientifiques. Mais on est entre les 20 et 25e rangs pour l'innovation, car on a du mal à transformer l'invention du laboratoire en innovation dans l'entreprise qui crée de l'emploi" a souligné la ministre, dans une interview aux Echos. Pierre Gattaz a immédiatement réagi, dans les colonnes du même journal, en déclarant qu'"aujourd'hui, l'éducation nationale et l'enseignement supérieur poussent très souvent des formations qui ne correspondent pas aux besoins des entreprises et aux métiers du futur. Il faut inverser cette tendance et concevoir des formations à partir de nos besoins, dans les filières du futur". Le constat n'a pas changé depuis quelques années, reste à s'attaquer véritablement au problème...
Ce comité vise, selon les mots du ministère, à "améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et faire contribuer l'enseignement supérieur au redressement du pays et à sa compétitivité". Il devrait également s'employer à anticiper les métiers du futur, notamment dans la filière numérique, de manière à ce qu'entreprises et universités progressent dans ce domaine, en même temps. A ce sujet, "Sup'Emploi" devrait également promouvoir l'alternance et les stages encadrés.
Le chantier est de taille, tout comme les lacunes. "On est au 6ème rang mondial pour la qualité de nos publications scientifiques. Mais on est entre les 20 et 25e rangs pour l'innovation, car on a du mal à transformer l'invention du laboratoire en innovation dans l'entreprise qui crée de l'emploi" a souligné la ministre, dans une interview aux Echos. Pierre Gattaz a immédiatement réagi, dans les colonnes du même journal, en déclarant qu'"aujourd'hui, l'éducation nationale et l'enseignement supérieur poussent très souvent des formations qui ne correspondent pas aux besoins des entreprises et aux métiers du futur. Il faut inverser cette tendance et concevoir des formations à partir de nos besoins, dans les filières du futur". Le constat n'a pas changé depuis quelques années, reste à s'attaquer véritablement au problème...